Covid-19 : les 10 départements les plus touchés aux urgences en ce moment
Pas de flambée des cas, mais une circulation active. Le Covid-19 fait son retour en France depuis quelques semaines, sous la forme de la souche XFG, surnommé "Frankeinstein". Potentiellement plus contagieux, ce membre de la famille du variant Omicron ne serait pas plus dangereux que ses prédécesseurs.
Les autorités sanitaires rassurent
Dans une visioconférence dédiée aux mesures barrière contre les épidémies respiratoires d'automne et hiver, Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France, rassure : "Il n'y a rien d'anormal, on est plutôt inférieur à ce qu'on a observé au même moment l'année dernière". Elle a d'ailleurs souligné que la présence du virus dans les eaux usées commence à "se stabiliser".
Didier Lepelletier, directeur général de la Santé et chargé des campagnes de vaccination, a ajouté de son côté que "le vaccin disponible est efficace sur cette souche (...) il n'y aura pas d'échappement immunitaire lié à cette souche en particulier". Pour rappel, la campagne de vaccination contre le Covid-19 débute le 14 octobre 2025.
L'hôpital sous surveillance
Dans son bulletin national du 8 octobre 2025, Santé publique France note une activité syndromique stable du Covid-19 à des niveaux bas, accompagnée d'une augmentation des indicateurs virologiques à l'hôpital. Sur la semaine du 29 septembre au 5 octobre 2025, la part des hospitalisations liées au Covid-19 après passage aux urgences était en augmentation dans toutes les classes d'âge, à l'exception des 0-4 ans. Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, on compte une augmentation d'1,7 % des hospitalisations.
Si les chiffres sont meilleurs qu'ils ne l'étaient à la même période de l'année en 2024, la prudence reste de mise. "Même si la circulation du SARS-CoV-2 depuis mi-juillet n’a pas encore eu de répercussion notable sur le système de soins, l’évolution reste à suivre avec vigilance au cours des prochaines semaines", peut-on lire dans le rapport.
Dans notre diaporama ci-dessous, découvrez les 10 départements où la part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences est supérieure à 1 %. Ces chiffres se basent sur les données de Santé publique France pour la semaine du 29 septembre au 5 octobre 2025.
Yonne
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,1 %
Charente-Maritime
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,116 %
Ariège
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,199 %
Côtes-d’Armor
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,124 %
Territoire de Belfort
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,224 %
Bas-Rhin
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,299 %
Morbihan
Part des cas de Covid-19 dans les passages aux urgences : 1,303 %