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Suite aux attentats de Paris, la compagnie ferroviaire expérimente actuellement des "cloches à bombe" dans les gares afin de limiter le risque d'attentat et de rassurer ses usagers.

Après les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis le 13 novembre dernier, la SNCF a décidé de prendre les choses en main. Afin de lutter plus efficacement contre les colis piégés, la compagnie ferroviaire a pris exemple sur le Royaume-Uni et expérimente actuellement la "cloche à bombe". Le principe est simple. Il s’agit d’une sorte de container de plus de 300 kilos dans lequel doit être déposé tout objet suspect. "Cela ne supprime pas complètement l'explosion, mais absorbe son énergie. Cela permet de réduire énormément le périmètre de sécurité", a expliqué au Huffington Post Chris Ball d’Energectics Technology, une société spécialisé dans la conception de ces produits.

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Pour l’instant, la SCNF n’en est qu’au stade de l’expérimentation. "Nous en sommes à deux expérimentations en partenariat avec les forces de l'ordre, a précisé au journal en ligne un porte-parole de la compagnie. Le but est de limiter l'impact des alertes" pour les usagers.

Une machine à "renifler" également expérimentée

En attentant une possible arrivée de la "cloche à bombe" dans les gares, l’entreprise française travaille également sur d’autres projets. "350 millions d'euros ont été investis dans la sécurité dans les trois réseaux de transport: SNCF, RATP et Optile - autocars et bus en banlieue parisienne", a détaillé au Figaro Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France. Par ailleurs, selon Guillaume Pepy, le président de la SNCF, une machine qui "renifle" les colis est actuellement étudiée.

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