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Selon un sondage, le cofondateur du Front national ne serait plus en odeur de sainteté dans son parti. Une large majorité des électeurs préférant son retrait de la vie politique.

Difficile fin de carrière pour Jean-Marie Le Pen, si tant est que ce dernier raccroche un jour… En procès avec le parti frontiste – le verdict sera connu ce jeudi – pour faire annuler sa suspension du FN, désavoué par sa fille et présidente du parti, Marine Le Pen, le "Menhir" est aujourd’hui désavoué par les sympathisants frontistes.

En effet, selon un sondage YouGov pour le Huffington Post et I-Télé, 69 % des personnes interrogées sont favorables à son retrait définitif de la vie politique. Une proportion qui grimpe à 73 % chez les partisans du FN.

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Il pourrait perdre son statut de "président d’honneur"

Le 4 mai dernier, le Front national avait suspendu Jean-Marie Le Pen de sa qualité d’adhérent au parti en raison de de propos tenus dans le journal d’extrême-droite Rivarol. Une suspension que ce dernier a contestée en justice, assignant le parti qu’il a cofondé en 1972 pour faire annuler la décision du bureau politique du FN. Le tribunal de grande instance de Nanterre doit dire ce jeudi si cette décision est juridiquement valide ou pas.

Par ailleurs, il devrait perdre son statut de "président d’honneur" à compter du congrès extraordinaire du Front national prévu ce mois-ci pour réviser les statuts du parti. De son côté, Jean-Marie Le Pen a appelé via Twitter les militants à ne pas se rendre à ce congrès, parlant même d’un "piège destiné à changer l’orientation politique du Front national".

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