Christian Estrosi hué en direct sur une émission de France 2abacapress
Invité par Patrick Sébastien à monter sur scène lors de l'émission "La Fête de la musique" samedi soir à Nice, le maire de la ville des Alpes-Maritimes s'est fait siffler par le public.

Patrick Sébastien aurait sans doute mieux fait de s’abstenir. Alors qu’il présentait samedi soir en direct à Nice l’émission "La Fête de la musique, du soleil et des tubes" sur France 2, l’animateur a souhaité inviter son "vieux copain" Christian Estrosi à le rejoindre sur scène. Seul bémol : à son arrivée, le maire de la ville (Les Républicains) s’est fait littéralement huer par la foule, comme le souligne Le Figaro.

Il aura fallu moins d’une phrase pour que les sifflets fusent. "Il y a une personne que je cherche depuis le début de la soirée, c’est un vieux copain à moi, c’est votre maire Christian Estrosi…", annonce Patrick Sébastien en guise de préambule. Malgré les huées, l’animateur de France Télévisions ne se démonte pas, au point d’insister, mal à l'aise, pour que Christian Estrosi le rejoigne : "Je sais qu’il ne veut pas venir sur scène, mais moi, j’ai envie qu’il vienne me faire un bisou".

"Ça, c’est la politique, laisse faire…"

Une situation gênante qui continuera de plus belle à l’arrivée du maire de Nice, réélu en 2014 à la tête de la ville. "Ça, c’est la politique, laisse faire, laisse faire… Dis leur juste un mot", tente de rassurer l’animateur. Imperturbable, Christian Estrosi se lance dans une série de remerciements, adressés aux animateurs de la chaîne et aux "100 000 Niçois qui sont là et qui font la fierté de Nice". "Que du bonheur à Nice ce soir, et je sais que ce bonheur rentre dans toutes les familles françaises. Merci aux Niçois, merci à la France !", conclut-il avant de s’éclipser en un temps record.

Dans une interview, à paraître ce lundi dans Nice-Matin, l’animateur français est revenu sur l’incident, évoquant notamment "trois connards" à l’origine des huées. "T'as 80 000 personnes, t’en as 200 qui sifflent", a-t-il déclaré avant d’ajouter : "C’est pas un bémol, c’est de la connerie pure".