Yémen : qui est Isabelle Prime, la française enlevée ?abacapress
La ressortissante française enlevée ce mardi au Yémen devait quitter les lieux dans les prochains jours. Retour sur le profil de cette otage. 

Isabelle Prime, récemment enlevée à Sanaa au Yémen, y était depuis plus d'un an pour des raisons professionnelles. La jeune femme s'était consacrée aux actions internationales et se disait intéressée par le Yémen. Elle était consciente des risques, selon son père interrogé par RTL.

Passionnée par l'aide humanitaire

D'après l'AFP, Isabelle Prime est née en mai 1984 et a grandi à Angers. Son profil LinkedIn indique la jeune femme a étudié à l'école de commerce de Reims, puis à Science Po à Paris, avant d'aller à l'université de Turin en Italie. On y apprend également que "l'aide humanitaire" et "la lutte contre la pauvreté" sont des causes qui lui sont chères. Elle était consultante spécialisée en développement durable et en communication pour la société Ayala Consulting.

Elle devait quitter le pays "dans quelques jours"

Sur RTL, le père de l'otage a précisé qu'elle se trouvait au Yémen depuis plus d'un an. Interrogé par l'AFP, le patron de la société d'Isabelle Prime a indiqué qu'elle devait quitter le pays "dans quelques jours", et qu'elle "était la dernière" des expatriés de la société dans ce pays hostile.

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"Ce n'est pas une tête brûlée"

Le père de la victime a également tenu à insister sur la prudence dont faisait preuve sa fille. D'après lui, elle n'était pas "une tête brûlée". Consciente des risques, elle était constamment en lien avec la sécurité locale. D'ailleurs, le père a précisé qu'elle revenait régulièrement en France, notamment lors des dernières fêtes de fin d'année.

Le Yémen "m'intéresse"Dans un article du Courrier de l'Ouest paru en avril 2014 et repéré par l'AFP, Isabelle Prime racontait son expérience au Yémen : c'est "une région du monde qui m'intéresse", déclarait-elle. Avant de confirmer qu'elle était lucide quant aux risques sur place : "le Yémen n'est pas un pays en guerre, mais il y a un risque d'attaque constant".

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