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Près de deux salariés sur 10 déclarent être proche du burn-out, selon une enquête de l'institut Think pour le cabinet de conseil Great Place to Work, publiée mercredi. 

Ils n’en peuvent plus. Près de deux salariés sur 10 (17%) déclarent être proche du burn-out, selon une enquête de l’institut Think pour le cabinet de conseil Great Place to Work, publiée mercredi. Trois sur 10 (31%) se disent par ailleurs confrontés à ce problème dans leur entourage professionnel.

On retrouve parmi ceux qui se disent les plus touchés les professions intermédiaires, les cadres ou les managers (56%), les femmes (53%) et les actifs âgés entre 45 et 54 ans (53%). Toujours selon l’étude, 56% des personnes interrogées disent par ailleurs que leurs conditions de travail et les pratiques d'encadrement ont évolué de manière négative depuis trois ans, tandis q’un un salarié sur deux assure que son entreprise prend en compte le bien-être des salariés.

Appel de députés pour une reconnaissance

En décembre dernier, une trentaine de députés de la majorité avait lancé un appel dans les colonnes du Journal du dimanche pour la reconnaissance du burn-out. Une initiative indispensable pour que le stress au travail "soit à la charge de ceux qui en sont responsables, c’est-à-dire les employeurs", expliquaient-ils.

Et la crise y serait-elle pour quelque chose ? Oui, à en croire les salariés qui sont 76% à dire ressentir personnellement ses effets, avec d’abord une stagnation du niveau de rémunération (62%), une augmentation de la charge du travail (40%) et la dégradation de l’ambiance, selon 39% des sondés.

Quelques dizaines de cas par an obtiennent une reconnaissance. "Il faut que la maladie entraîne une incapacité permanente de plus de 25% et qu'un lien "direct et essentiel" avec le travail soit mis en évidence, selon les dispositions en vigueur", rappelle L’Obs.

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