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François Hollande était jeudi soir l'invité exceptionnel de TF1 pour son mi-mandat. L'occasion pour le chef de l'Etat d'évoquer certains sujets sensibles et de faire quelques annonces.

Plus d’une heure et demie d’intervention télévisée, des dizaines de questions posées, de réponses données, etc… Au lendemain de l’émission Face aux Français consacrée par TF1 au mi-mandat de François Hollande, Planet.fr fait le point ce qu’il fallait en retenir.

La fiscalitéC’est, selon les lecteurs dePlanet.fr, le point noir de la première moitié de son mandat. La plupart des lecteurs ayant répondu à l’appel lancé cette semaine par notre rédaction reprochant au président d’avoir notamment "opéré un matraquage fiscal" ou encore "créé des impôts pour (les) saigner à blanc". Aussi, face à Yves Calvi en avant-dernière partie de l’émission, François Hollande s’est une nouvelle fois engagé à ce qu’il n’y ait pas de hausse des impôts d’ici à 2017. "A partir de l’année prochaine, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit", a-t-il assuré. Celui-ci a également réaffirmé la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu.

A lire aussi -Mi-mandat de Hollande : ce que vous, lecteurs de Planet.fr, reprochez au présidentL’emploi et le chômageFace à quatre François "ordinaires" triés sur le volet – une chômeuse senior, une chef d’entreprise, un étudiant et une assistante maternelle - le locataire de l’Elysée d’abord reconnu qu’il avait eu tort de s’engager à inverser la courbe du chômage avant 2014. "Ce n'est pas venu, je m'en suis fait reproche parce que c'était une espérance pour beaucoup (...) Je reconnais cette erreur", a-t-il déclaré. Le président a ensuite fait plusieurs annonces concernant le domaine de l’emploi. En effet, François Hollande a indiqué qu’un contrait aidé pour les senior au chômage allait prochainement être mis en place. L’objectif : que les seniors à qui il manque quelques trimestres de cotisation puissent prendre leur retraite en étant au travail "soit dans l’entreprise, soit dans une collectivité ". Toujours en faveur des seniors, le chef de l’Etat a également annoncé  le retour d'une allocation pour ceux qui ont suffisamment cotisé mais n'ont pas atteint l'âge de la retraite.

François Hollande a par ailleurs promis la création de 15 000 emplois d’avenir supplémentaires et ce, "sans conditions de diplômes". Adopté en 2012, ce dispositif permet à des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifié d'obtenir un contrat long "dans des activités présentant un caractère d'utilité sociale ou environnementale".Valérie Trierweiler et sa vie privéeCe sont des sujets que François Hollande a toujours évité d’évoquer même s’ils ont explosé dans la sphère publique cette année. Jeudi soir, le président a finalement accepté de les aborder. Avec toujours une certaine retenue. "Je ne veux pas me défausser, mais il y a un moment aussi où il faut respecter la vie privée, l'intimité", s’est-il défendu alors qu’il était interrogé sur le caractère "impudique" de l’affaire dite "Hollande-Gayet" et de sa rupture avec Valérie Trierweiler.

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A propos du livre-bombe de son ex-compagne, le locataire de l’Elysée a confié : "Il y a des douleurs et je les pardonne (…)"Je suis un être normal, avec un cœur, un esprit, des émotions. Mais je suis président donc je dois garder une forme de pudeur. Je ne suis pas masochiste. J’accepte toutes les critiques, même les trahisons. Mais ce que je n’accepte pas, c’est que l’on puisse toucher à la France". Et celui-ci d’ajouter au sujet de l’expression des « sans-dents » que lui prête Valérie Trierweiler dans Merci pour ce moment : "Vous croyez que je suis devenu président pour aller dans les grands restaurants ?", a ajouté le président de la République. "J’ai consacré toute ma vie aux Français".

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La présidentielle de 2017Non, François Hollande ne sera pas candidat à sa propre succession en 2017. C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre. "Il y a des gens qui sont candidat à tout et pour tout. Moi je suis président", a-t-il estimé dans une allusion à peine déguisée à Nicolas Sarkozy. Des JO et une exposition universelleLe président de la République a également profité de son intervention pour indiquer qu’il était favorable à une candidature de la ville de Paris pour accueillir les Jeux Olympiques d’été qui auront lieu en 2024. Il a également annoncé que la France était d’ores et déjà candidate à l'organisation de l'exposition universelle de 2025.

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