Arnaque : méfiez-vous des sites de trading qui vous promettent de faire fortune rapidement© Getty
L'Autorité des marchés financiers alerte les internautes sur les risques qu'ils prennent en s'intréssant aux sites de trading en ligne, qui promettent des gagner des milliers d'euros en un jour... Il s'agirait en fait d'une grande escroquerie.

Méfiance, "le risque est au bout du clic" ! Voici le slogan de la campagne que l'Autorité des marchés financiers (AMF), qui sert à contrôler la Bourse, vient de lancer pour mettre en garde les particuliers appâté par les gains rapides que promettent des sites de trading sur internet. Ces annonces, vous les voyez régulièrement sur les sites internet grand public ou sur les sites de rencontre...

Ils vous proposent de gagner des milliers d'euros en une seule journée, de faire rapidement fortune... Si vous cliquez, vous vous retrouvez rapidement en contact avec un téléconseiller qui parle très bien le Français, mais l'appel passe par l'étranger, en Israël, à Chypre ou en Ukraine. Vous recevez une formation en ligne, des bonus, et vous décidez d'investir vos propres économies... Mais lorsque vous voulez récupérer votre argent ou vos gains, il n'y a plus personne.

Une perte de 10 900 euros en moyenneL'AMF a ainsi mené une enquête auprès de ces sociétés et compte, entre 2009 et 2012 pas moins de 13 224 particuliers victimes de l'arnaque, pour 10 900 euros en moyenne chacun, soit un total d'environ 175 000 euros. L'Autorité des marchés financiers précise même que "les investisseurs persévérants voient leur perte moyenne atteindre 26 745 euros".

Mais le pire est ailleurs... L'AMF n'a pu enquêter qu'auprès des sociétés autorisées à proposer leurs services en France, hors, nombre de celles qui ne le sont pas proposent tout de même leurs services sur internet. Depuis 2013, les victimes de l'escroquerie sont encore plus nombreuses. L'AFM a enregistré un bond de 20% des plaintes. Malheureusement, les particuliers escroqués risquent de ne jamais revoir leur argent, les sociétés en questions se trouvant en général dans des pays qui ne coopèrent pas avec la France sur le plan judiciaire.