Niveau de vie : en 2012, la moitié des Français vivait avec moins de 1 645 euros par mois© GettyIstock
La dernière étude de l'INSEE dresse un bilan du niveau de vie des Français en 2012, et montre que celui avait baissé. En effet, la moitié des Français devait se contenter de moins de 1 645 euros par mois pour vivre. Tous les détails avec Planet.fr.

Ce lundi, l'INSEE a publié les résultats de sa dernière étude concernant le niveau de vie des Français en 2012. Verdict : cette année-là, les Français s'étaient bien appauvris à cause de la crise de 2008. En 2012, le niveau de vie médian (la moitié des Français au-dessus, la moitié des Français en dessous) se situait à 1 645 euros par mois, soit 19 740 euros par an. Entre 2008 et 2012, ce revenu a baissé de 0,3% par an en moyenne, soit 1% compte tenu de l'inflation, alors qu'il avait augmenté entre 2004 et 2008.

Bonne nouvelle cependant dans le rapport, l'INSEE signale que les inégalités ont diminué en 2012. Ainsi, toutes les catégories de classes sociales ont connu une baisse de leur niveau de vie, même si les plus riches et les plus pauvres ont été les plus touchés.

8,5 millions de Français touchent moins de 987 euros par moisEn effet, avec plus de 37 430 euros par an, les 10% les plus riches ont subi des baisses de revenus de 2% en 2012, notamment à cause de plus faibles revenus du patrimoine, d'un salaire plus faible si l'on tient compte de l'inflation, et d'impôts plus lourds. Pour les 10% les plus pauvres, qui touchent moins de 10 610 euros par an, ce sont le chômage et de faibles hausses des prestations sociales qui en sont la cause.

Une donnée marquante figure également dans le rapport qui précise qu'en 2012, 8,5 millions de Français étaient "pauvres", soit touchaient moins de 987 euros par mois, 60% du revenu médian. En 2012, cela représente donc 13,9% des Français alors qu'ils étaient 14,3% en 2011. Un autre chiffre est à souligner : les retraités sont de moins en moins touchés par la pauvreté puisque leur niveau de vie a augmenté de 0,3% en 2012. Mais les familles monoparentales en sont de plus en plus victimes.