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François Hollande a profité mercredi de son déplacement dans la Silicon Valley (Etats-Unis) pour se réconcilier avec Carlos Diaz, le chef de file des Pigeons, mouvement de défense des entrepreneurs français. Pour symboliser leur entente nouvelle, les deux hommes se sont même fait un "hug" ("câlin" en anglais) devant les caméras.

Un câlin et ça repart ? Alors qu’il est depuis plusieurs mois la cible de vives critiques de la part des entrepreneurs français, lesquels lui reprochent, entre autres, de les faire fuir à cause d’une fiscalité confiscatoire, François Hollande a semble-t-il éteint le feu des reproches mercredi. En effet, lors de son déplacement dans la Silicon Valley (San Francisco), dans le cadre de son voyage officiel aux Etats-Unis, le président en a profité pour se réconcilier avec Carlos Diaz, le chef de file des Pigeons, le mouvement de défense des entrepreneurs français. Ainsi, lorsque le Carlos Diaz a pris le micro au French tech Hub, une pépinière financée par le Conseil régional d’Ile-de-France pour aider les starts-up françaises installées dans la ville, et mis le chef de l’Etat au défi de lui témoigner sa sympathie en l’étreignant, le président ne s’est pas défilé.

"Monsieur le président, peut-on se faire un hug ?""Quand Obama va voir des entrepreneurs dans la Silicon Valley, il leur fait un hug. Monsieur le président, peut-on se faire un hug ?", l’a en effet interrogé le leader des Pigeons. Quelque peu surpris, François Hollande a à peine hésité quelques secondes avant de finalement descendre de son pupitre et de prendre Carlos Diaz dans ses bras. Un geste fort et largement applaudi par l’assemblée, que Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l’Economie numérique a qualifié de véritable "preuve d’amour" aux entrepreneurs.

Un peu plus tôt dans la journée, François Hollande a également énuméré toute une série de mesures pour soutenir la création d’entreprises. Le chef d’Etat a ainsi notamment promis un nouveau mécanisme fiscal censé permettre aux nouvelles entreprises de mieux rémunérer leurs salariés et ce, grâce à une réforme du régime des attributions gratuites d’actions.