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Bernadette Chirac est en colère depuis qu'elle a appris que le canton de Corrèze, le fief de son époux, pourrait prochainement disparaître à cause du redécoupage électoral prévu par la réforme territoriale. Furieuse, l'ancienne Première dame n'a pas l'intention de se laisser faire.

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Elle voit rouge. Bernadette Chirac serait dans une colère noire depuis qu’elle a appris que le canton de Corrèze pourrait prochainement disparaître dans le cadre du découpage électoral prévu par la réforme territoriale. Cette dernière prévoit que le nombre de cantons du département soit divisé par deux pour passer de 37 à 19. Outre le fait que ce canton devenu le fief de son époux pourrait disparaître car jugé trop petit, l’ancienne Première n’aurait pas non plus apprécié le fait de pas avoir été consultée à ce sujet. "Blessée" et "très vexée", la conseillère générale de ce canton aurait ainsi décidé de monter au créneau.

"Elle est venue à l’Elysée"Bien décidée à empêcher la suppression de ce canton, l’ex-locataire de l’Elysée aurait donc sollicité les plus hautes sphères de l’Etat. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, le président François Hollande et les conseillers de ce derniers auraient ainsi reçu la visite de Bernadette Chirac. "Elle est venue à l’Élysée avec son propre redécoupage de la Corrèze. Sur sa carte, un canton est supprimé à Brive, mais le sien est préservé", a rapporté RTL.

Un malentendu"C'est comme si on rayait d'un coup de crayon 34 ans de sa vie politique", a quant à lui confié l’un de ses proches à la première radio de France. Selon lui tout serait parti d’un malentendu : "On pensait que ça ne l'intéressait plus d'être conseillère générale !". Persuadés qu’à bientôt 82 ans et après six mandats à la tête du canton, Bernadette Chirac ne souhaiterait pas se représenter, les élus corréziens l’auraient ainsi écartée du projet. "Je n’ai pas pris ma décision, vous ne pouvez pas faire comme si…", leur aurait ainsi rappelé l’ancienne Première dame, rapporte Paris Match.De son côté, le chef de l'Etat ne se serait pas prononcé. "On ne peut pas tout donner à madame Chirac!", aurait-il simplement lâché. "Vous savez, j'ai toujours été gentille avec Frfançois Hollande", aurait quant à elle soufflé Bernadette Chirac.