Deux-Sèvres : renvoyée de sa maison de retraite à cause de son fichu caractère !abacapress
Une femme âgée de 70 ans a récemment été priée de quitter la maison de retraite où elle résidait. La direction de l'établissement lui reproche son comportement "incompatible avec la vie en collectivité".

© abacapressLa Tatie Danielle des Deux-Sèvres. Nicole Pérou, 70 ans, a un mauvais caractère et cela lui joue parfois des tours. Le dernier en date : la maison de retraite de Coulonges-sur-l’Autize (Deux-Sèvres) dans laquelle elle vit depuis 2012 avec son compagnon et qui l’a récemment renvoyée. Il y a quelques jours, la direction de cet établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes a en effet informé la septuagénaire qu’il fallait qu’elle ait quitté les lieux d’ici trois mois. En cause : "son inaptitude à la vie en collectivité". La directrice Françoise Laboirie-Ladmer a expliqué mardi que l'établissement a tenté de gérer "l'agressivité, les dérapages" de sa résidente, mais "c'est la première fois qu'un conflit dégénère ainsi", rapporte TF1.

"Je fais de remarques, oui"Sonnée par cette décision, la retraitée a, quant à elle, reconnu au micro de France Bleu avoir "un franc-parler" et être "directe". Revenant sur le dérapage qui aurait fait débordé le vase,  Nicole Pérou a par ailleurs admis avoir un jour "tapé son assiette" qui s’est ensuite "cassée en trois" parce qu’elle "n’était pas contente". "Si elle était fêlée c'est pas de ma faute", a-t-elle cependant protesté. Et de lâcher dans les colonnes de la Nouvelle République : "Je fais des remarques, oui. Je suis maniaque, oui. Mais pour moi, être maniaque, c'est une qualité, pas un défaute".

"J’y suis, j’y reste !"Et alors que la directrice de la maison de retraite a indiqué qu’elle collaborait actuellement avec le maire de la commune pour aider Nicole Pérou à trouver une solution d’hébergement, cette dernière à prévenu :"J'y suis, j'y reste!". "Je ne suis pas une femme qui se laisse mener comme cela. Il ne faut pas me chercher", a-t-elle également maugré avant de conclure :"On veut que je parte, mais moi je veux qu'on me foute la paix".