© Twitter / Gérald Dahan
C'est avec un arrière goût d'échec que Gérald Dahan doit entamer sa semaine. En faisant choux blanc ce matin sur Twitter avec une boutade à l'encontre du sénateur Jean-Vincent Placé, l'imitateur a vu les critiques à son encontre fuser. Les raisons ? Un humour douteux qui flirte avec racisme et amalgame. Les détails. 

Les réseaux sociaux, cette jungle où éloge et lynchage, souverains indétrônables, cohabitent en toute promiscuité, possède aujourd’hui une tête de plus à  exhiber sur son "Mur de la Honte" en la personne de Gérald Dahan, qui a voulu s’essayer hier soir à l’art du tweet humoristique. Seulement, plus reconnu pour son talent d’imitateur hors-pair que pour son don de sniper, celui-ci s’est attiré les foudres de centaines d’internautes n’ayant pu résister à la tentation de crucifier une vedette. Boutade de mauvais goût teintée de xénophobie ? Amalgames douteux aux approximations flagrantes ? Tout est en place pour une lapidation connectée dans les règles de l’art.

Dimanche soir, Gérald Dahan, de son compte Twitter, a posté : Jean-François Placé on dirait Eva Joly qui reviendrait de Fukushima (cf capture ci-contre). 

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Ni plus, ni moins. Un parfait dosage, à en lire les – très – vives réactions, entre racisme, mauvais goût, bêtise, mésinformation et manque de talent. Un message sans nul doute posté dans un moment d’égarement de l’artiste, dimanche soir oblige, comme semblent en témoigner les erreurs qui font encore rire ses détracteurs : rebaptiser Jean-Vincent Placé en Jean-François Placé, à quoi s’ajoute un amalgame flagrant entre les origines coréennes du politicien, que le belligérant a semblé croire japonaises. Bourde qui constituera d’ailleurs le cheval de Troie du sénateur écologiste, dont la réponse ne se fait pas attendre :

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Une réponse aussi acide que sarcastique, qui sonne le glas d’un défoulement général :

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Les tweets à l’encontre de l’imitateur fusent, et c’est dans une vaine tentative d’apaisement que ce dernier postera, quelques heures plus tard :

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Un incident sans grave gravité ni grandes conséquences donc, mais qui démontre une fois de plus la violence inhérente aux réseaux sociaux.