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Invitée sur le plateau du 20 heures de TF1 jeudi soir, Marine Le Pen n'a pas mâché ses mots. Désireuse de montrer la force du FN pour les prochaines municipales, la présidente du parti d'extrême a également estimé que Nicolas Sarkozy était "fini".

© AFPAlors qu’elle était peu présente cet été sur la scène politique, Marine Le Pen a fait jeudi soir sa rentrée sur TF1. Invitée du 20 heures, la présidente du Front National en alors profité déballer tout ce qu’elle avait à dire. "Cet été, je n’avais pas besoin de parler, les autres le faisaient à ma place", a-t-elle ainsi commencé par expliquer, d’après les propos rapportés par le Journal du Dimanche (JDD), avant d’ajouter : "Le plus incroyable, c’est que compte tenu de l’échec de la gauche, l’UMP devrait bien plus en profiter !". Forte de cette pique envoyée à la fois au gouvernement et au parti d’opposition, Marine Le Pen s’est ensuite attaquée à l’ancien chef de l’Etat. "Sarko, c’est fini", a-t-elle alors lâché. Selon elle, "si Sarkozy ne part pas dans les deux mois qui viennent les menottes aux poignets, ce sera miraculeux".

Marine Le Pen "surprise" par les consignes de vote de François Fillon

Quant à François Fillon qui a récemment donné pour consigne à ses partisans de voter pour le "candidat le moins sectaire" en cas du duel FN/PS au second tour des élections municipales, Marine Le Pen s’est dite "surprise". "La réalité c’est qu’ils ne tiennent plus leurs électeurs", a-t-elle ensuite pointé. Et de poursuivre : "On n’a pas besoin de rappeler le bilan de Sarkozy alors qu’il faudra le faire pour Fillon".

La présidente du Front National sera samedi et dimanche à Marseille pour l’Université d’été de son parti. Et alors que selon un récent sondage IFOP pour Valeurs Actuelles, un Français sur trois se dit "proche" des idées du parti d’extrême droite, sans doute Marine Le Pen va-t-elle surfer sur la vague de violences qui sévit actuellement dans la cité phocéenne pour en séduire davantage. "Nous avons acquis en maturité, en professionnalisme, nous serons présents au second tour (des élections municipales) dans énormément de villes", a-t-elle d’ailleurs d’ores et déjà prévenu.