S'il affectionne l'exercice de la conférence de presse, François Hollande est également le roi du lapsus. En déplacement à l'étranger ce week-end, le chef de l'Etat a de nouveau été victime du syndrome de la langue qui fourche…

Pas un déplacement ne se passe à l’étranger, semble-t-il, sans que François Hollande ne s’emmêle les pinceaux. A Ljubljana, en Slovénie, pour un sommet dans les Balkans, le président de la République s’est prêté au jeu de la conférence de presse, un exercice qu’il affectionne mais qui ne se déroule pas toujours sans accroc. Celle-ci n’a pas échappé à la règle : voulant parler de la Macédoine, le chef de l’Etat a évoqué la « Macédonie », un pays… qui n’existe pas.   

François Hollande, le Japon et les Chinois

« Sur l'ancienne république yougoslave de « Macédonie », j'ai rappelé que la France était disposée à chercher une solution par la qualité des relations que nous pouvons avoir avec la Grèce » a déclaré François Hollande, sans même se rendre compte de sa bourde. Une gaffe qui en rappelle d’autres, comme celle commise en juin dernier lors d’un déplacement au Japon. A l’occasion d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, François Hollande s’était là aussi un peu embrouillé côté géographie. « Je rappelle que le Japon a été frappé, comme la France d'ailleurs lors de la prise d'otages en Algérie. J'ai exprimé les condoléances du peuple français à l'égard du peuple chinois » avait-il ainsi lâché. L’incident est heureusement passé inaperçu sur place grâce à l’interprète qui a eu la délicatesse de corriger l’erreur.

Perdu au Moyen-Orient
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En déplacement à Tunis début juillet, François Hollande a là encore commis un impair. Interrogé sur la situation en Egypte, le chef de l’Etat a répondu : « La France a pris acte de la situation en Tunisie ». Se rendant compte de sa bourde, il s’est cette fois-ci rattrapé au vol. Pour éviter une éventuelle crise diplomatique, faut-il équiper le président d’une mappemonde lors de son prochain déplacement ? 

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