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La chef de file des Femen en France, Inna Shevchenko, s'est attirée mardi la foudre des internautes après avoir dénigré l'islam dans un tweet.

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"Qu'est-ce qui peut-être plus plus stupide que le Ramadan ? Qu'est-ce qui est plus moche que cette religion ?", s'est interrogée Inna Shevchenko. Après la diffusion de ce tweet le 9 juillet dernier, la militante féministe, accusée d'islamophobie, a provoqué la colère des internautes.
Alors que le nouveau timbre Marianne s'inspire en partie de son portrait, la chef de file des Femen affirme assumer entièrement ce qu'elle a écrit, même si depuis, le tweet a été retiré. "Le tweet a été effacé par erreur ou par Mahomet, c'est la même chose", a-t-elle déclaré.

"Nous ne sommes pas islamophobes"

Selon la Femen, ce tweet n'est pas une attaque contre les musulmans. "Nous ne sommes pas islamophobes, mais nous n'avons pas peur de souligner les aspects liberticides de cette religion ou d'autres religions", a insisté Inna Shevchenko, avant d'ajouter : "Si vous voulez nous traiter d'islamophobes, alors traitez-nous de religiophobes, puisque nous sommes un mouvement athé. Le féminisme et la religion ne peuvent pas co-exister". La jeune femme de 23 ans estime que "l'islam n'est plus une religion individuelle, il est devenu une doctrine politique qui essaie de contrôler la vie de tous et d'opprimer les femmes".

Un tweet en référence à Amina
Malgré les attaques, Inna Schevchenko persiste et signe. Celle qui a obtenu récemment le statut de réfugiée en France a précisé que le tweet avait "été envoyé quand nous avons appris qu'Amina était obligée de faire le ramadan en prison, alors qu'elle n'est pas croyante". "Mon tweet était une réaction à cela", a assuré la porte-parole des Femen.Une référence à la tunisienne Amina Sbouï, laquelle attend en détention provisoire en Tunisie de savoir si elle sera inculpée pour avoir peint le mot "FEMEN" sur le muret d'un cimetière à Kairouan (150 km au sud de Tunis) pour protester contre un rassemblement de la mouvance salafiste.