Brésil : la contestation ne faiblit pas AFP
Le Brésil est en proie à une contestation monstre sur l'ensemble du pays à l'encontre de la vie chère. Alors que la présidente Dilma Roussef a annoncé d'importantes baisses des prix des transports en commun, il semblerait que ce ne soit pas suffisant pour les Brésiliens. Ces derniers étaient pas moins d'un million dans les rues de cinq grandes villes. Un manifestant est décédé jeudi, renversé par une voiture.
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Depuis lundi, les Brésiliens contestent la vie chère en manifestant en nombre dans les cinq villes principales du pays. Ils désapprouvent en effet l’augmentation très importante des prix depuis la préparation de la Coupe du monde de football de 2014 ainsi que celle des Jeux Olympiques de 2016. Alors que les forces de l'ordre et les manifestants s'affrontent violemment, un homme a été tué, renversé par une voiture.

Le gouvernement a en effet entrepris de nombreux chantiers qui ont augmenté significativement les prix des services publics et les taxes. Les forces de l’ordre ont par ailleurs sécurisé les villes principales qui accueillent ces évènements, notamment les favelas – quartiers très pauvres à la criminalité importante - et les sites touristiques.

Un mouvement de plus en plus fort
Au bout de cinq jours de manifestations, le mouvement a déjà dépassé le million de personnes et l’armée a été déployée par le gouvernement. Pourtant, rien n'y fait pour calmer la population à qui les mandats du président précédent ont apporté l’éducation. Instruits, les manifestants souvent jeunes s’organisent à l’aide des réseaux sociaux.

Alors que le gouvernement de gauche de Dilma Roussef semble à court d’option pour pouvoir apaiser le peuple, l’ouverture de la Coupe du monde se fera dans un an.