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Najat Vallaud-Belkacem a été victime d'un trou de mémoire dimanche alors qu'elle cherchait un exemple de réforme menée par la gauche sur les retraites au cours de ces vingt dernières années.

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"Euh, ça va me revenir". Invitée du Grand jury de RTL/LCI/Le Figaro dimanche, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre en charge des Droits des femmes a quelque peu peiné à illustrer ses propos, victime d’un trou de mémoire. Après avoir affirmé que sur les "quatre réformes de ces vingt dernières années" sont en partie "dues à la gauche", la porte-parole du gouvernement a été interrogées sur lesquelles en particulier. Et c’est là que les choses se sont corsées. "Par exemple, lorsque nous avons crée, pardon, le nom m’échappe, de ce dispositif qui permet de financer, bon, ça va me revenir…", a-t-elle en effet commencé par répondre, voire bafouiller, avant de se reprendre quelques minutes plus tard en évoquant le "Fonds de réserve des retraites, que la droite à ensuite ponctionné".

Un avant-goût de la réforme des retraites
De son côté, Marisol Tourraine, la ministre en charge des Affaire sociales a donné dimanche quelques indices concernant la future réforme des retraites. Elle a en effet annoncé que des efforts "sont nécessaires" et que ceux-ci "devront être partagés par tous". Dans un entretien accordé au Parisien, la ministre a ainsi expliqué que "quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps". Et alors que le rapport de la commission sur les retraites présidée par la haut-fonctionnaire Yannick Moreau doit être remis ce vendredi au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, elle a ajouté : "Cette option (ndlr : d’allonger la durée de cotisation) sera sur la table de la concertation avec les partenaires sociaux, tout comme sera sur la table la situation des femmes, de ceux qui ont eu des métiers plus pénibles ou des carrières hachées".