abacapress
Arielle Dombasle s'est récemment attiré les foudres d'un curé en tournant son dernier clip dans l'église du Val-de-Grâce (Paris). L'homme de Dieu estime que la chanteuse a profané ce lieu de culte. Plus de détails.
© abacapress


Y-a-t-il eu blasphème ? Pour illustrer son dernier titre qui reprend le célèbre "Ave Maria" de Gounod, Arielle Dombasle a choisi de tourner un clip dans l’église du Val-de-Grâce située dans le Ve arrondissement de Paris. C’est ainsi vêtue d’une longue robe, le visage caché par un voile blanc et entourée de figurants jouant des moines en habits et pieds nus, que la chanteuse s’est livrée à ses envolées lyriques dans ce lieu de culte. Mais si la vidéo promet de ravir les fans de l’artiste, elle n’en suscite pas moins la colère de l’aumônier du Val-de-Grâce et de son supérieur, l’évêque aux armées Mgr Luc Ravel. Ce dernier a en effet déploré que le tournage se soit déroulé "sans l’aval de l’aumônerie militaire" et demande que "la clarté soit faire autour des autorisation données et de la tenue à l’écart des responsables religieux".


"Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse !"

Et alors que le curé de l’église a estimé qu’Arielle Dombasle et son équipe de tournage se sont livrés à un blasphème, il a également lâché : "Le Val-de-Grâce, ce n'est pas le Crazy Horse !", faisant ainsi référence au spectacle auquel la compagne de Bernard-Henry Lévy a participé en 2007. Et si l’évêque aux armées a ensuite tenté de temporisé la situation en déclarant qu’il n’existait "aucun élément directement attentatoire à la foi et aux rites sacrés", il a toutefois souligné qu’il "n’est pas acceptable que des sanctuaires vivants et priants servent à la promotion du show-business ou d’une marque de parfum". Et d’ajouter : "Il existe des studios pour cela". Les plus hautes autorités militaires et civiles du ministère de la Défense ont été prévenues de cette affaire et une enquête de commandement a été diligentée dès mardi soir.

Arielle Dombasle se dit "blessée"
De son côté, Arielle Dombasle s’est dite "navrée" et "blessée" par cette situation. Fervente catholique, elle a également regretté que l’aumônier ait "voulu voir dans ce tournage une profanation" et l’ait "résumée à ses passages au Crazy Horse il y a plusieurs années".