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Trop longues les vacances d'été ? C'est en tout cas l'avis du  ministre de l'Education. Vincent Peillon a annoncé ce week-end qu'il envisageait de réduire la durée des vacances d'été. Une mesure qui ne devrait toutefois pas être abordée avant 2015.

© abacapressVoilà une annonce qui devrait provoquer encore quelques remous. Alors que le retour à la semaine de quatre jours et demi agite toujours le milieu scolaire, le ministre de l’Education Vincent Peillon souhaiterait maintenant raccourcir les vacances d’été. Invité ce dimanche de BFM Politique, Vincent Peillon a déclaré qu’il envisageait de réduire un peu la durée des vacances d’été, qui seraient également divisées en deux zones, ce qui permettrait ainsi d’alléger les journées de cours durant le reste de l’année.

« Nous devons être capables d'avoir un zonage l'été, deux zones, et nous devons être capables d'avoir six semaines, c'est suffisant » a déclaré le ministre. L’objectif est d’aller progressivement » vers 37 ou 38 semaines de cours par an, contre 36 actuellement, et se rapprocher du rythme scolaire de certains de nos voisins européens, comme en l’Allemagne où les écoliers ont 40 semaines de cours. L’idéal pour Vincent Peillon serait d’atteindre le rythme de « sept semaines de cours au plus » alternées avec « deux semaines de vacances ». Le ministre de l’Education a toujours précisé qu’ « il faudra une très longue concertation » et que la discussion de cette mesure ne serait pas envisagée avant 2015.

Avec ses huit semaines de vacances estivales, la France reste pourtant dans la moyenne européenne. Si avec six semaines, les vacances sont courtes au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark ou aux Pays-Bas, elles sont en revanche beaucoup  plus longues en Finlande par exemple, 10 semaines, au Portugal, onze semaines, ou encore en Italie avec 13 semaines. En attendant, le ministre a déclaré pleinement assumé ce choix. «Il y a deux types de réformes : les faciles, qui voient par exemple la création de nouveaux postes. Et les autres, plus difficiles, comme celle des rythmes scolaires. Mais il faut être capable de s'atteler collectivement à un sujet difficile » a-t-il indiqué.