Le mardi 23 avril, la fondation Jean Jaurès a révélé les résultats d’une étude à partir des données de Doctolib. D’après les chiffres, certaines spécialités ont des temps d’attente record avant de...
l'Assemblée nationale a voté le mariage pour tous. Enfin presque pour tous. Une institution résiste en effet encore et toujours à la vague matrimoniale qui traverse l'Europe. Sujet tabou, le mariage des prêtres au sein de l'Eglise catholique refait surface avec les déclarations du cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin. "Autoriser les prêtres à se marier ? Ça a déjà existé. Et la situation actuelle peut changer" a déclaré le prélat au Club de la presse de Lyon.
Alors que l'Eglise s'apprête à traverser une phase de turbulences avec le retrait de Benoit XVI, la question d'une éventuelle modernisation va se poser. Car si l'Eglise condamne le mariage homosexuel, dont Mgr Barbarin a été un vigoureux pourfendeur, le célibat des prêtres n'est pas une question de principe mais de d'usage. Un usage qui n'est entré en vigueur qu'avec la Réforme grégorienne, au XIe siècle en Occident. Les prêtres orthodoxes, les popes, sont eux, par exemple, autorisés à se marier avant leur ordination.
Si Monseigneur Barbarin ne veut pas être pape – "Vraiment c'est non. C'est une charge qui est trop lourde et pour laquelle je ne suis pas faite" a-t-il déjà déclaré – il est en revanche sur une ligne plus traditionaliste quant à l'accès des femmes à la prêtrise. "Il y a beaucoup de choses qui peuvent changer mais pas tout" estime-t-il, même s'il admet qu'elles doivent être amenées à jouer un plus grand rôle, et pourquoi pas à élire le pape.