Le mardi 23 avril, la fondation Jean Jaurès a révélé les résultats d’une étude à partir des données de Doctolib. D’après les chiffres, certaines spécialités ont des temps d’attente record avant de...
Le 5 décembre dernier, le vol entre Paris et Casablanca avait du être retardé d'une bonne vingtaine de minutes suite à l'atterrissage de l'avion royal. La tour de contrôle avait formellement proscrit tout décollage avant que Mohamed VI et son escorte n'aient gagné les salons d'honneur de l'aéroport, rapporte le site d’information bladi.net. Le pilote de l’appareil détaille alors la situation à ses passagers avant de décocher avec humour que s'ils souhaitent se faire rembourser, il leur faudra adresser leur doléance au siège de la royauté, à Rabat.
Mais la blague ne passe pas pour un certain nombre de passagers, qui vont se réunir au sein du "collectif du vol AF 2497". Néocolonialisme, paternalisme, racisme ? Pour cette association de passagers en colère, les faits sont graves. Dans une lettre où ils dénoncent cette atteinte à la dignité nationale, ils rappellent : "le Maroc n'est plus sous protectorat Français et n'est pas non plus une colonie française ni encore une république bananière". Saisissant l'occasion au vol, le PDG de la compagnie aérienne a adressé une lettre d'excuse à chaque passager, et rappelé à l'ordre le plaisantin. Pas de quoi calmer l'ire des offensés, qui demandent aujourd'hui réparation devant la justice.