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L'ADN a parlé. Selon le procureur adjoint de Nîmes, l'ADN de l'homme interpelé et mis en garde à vue lundi soir correspond à celui relevé sur la scène de crime. D'autres indices ont également été retrouvés chez lui. L'enquête continue.

© abacapressL’homme interpelé et placé en garde à vue lundi soir pourrait être le meurtrier de Joudia Zimmat, la joggeuse retrouvée morte à Nîmes en fin de semaine dernière. Selon le procureur adjoint Stéphane Bertrand, son ADN correspond à celui relevé sur la scène de crime. L’homme, un britannique de 32 ans qui vivait seul avec sa mère dans le voisinage de la victime, avait été interpelé lundi soir après une perquisition menée à son domicile, puis placé en garde à vue. Il devrait être présenté au parquet ce mercredi.

Grâce aux témoignages recueillis, les services de police avaient rapidement pu établir un portrait-robot. Très évasif, le suspect n’avait pour l’heure pas été en mesure de fournir d’explications quant à son emploi du temps jeudi dernier, au  moment du meurtre. Il présentait également des blessures sur les mains, semblables à des griffures. Des éléments troublant quand on sait que la joggeuse a été retrouvée dans des buissons. Les prélèvements réalisés sur le suspect ayant permis d’établir mardi que son ADN correspondait à de nombreux objets retrouvés sur la scène de crime, une nouvelle perquisition a été diligentée à son domicile dans la journée et en sa présence. Stéphane Bertrand a indiqué que « pas mal d'objets (...) qui seraient en lien avec la scène de crime » avaient ainsi été retrouvés.

Le procureur adjoint se garde toutefois de tirer des conclusions hâtives et indique que l’enquête va se poursuivre. « Est-ce qu'on va se contenter de lui dire « on a retrouvé votre ADN, c'est donc vous ? » La réponse est non » a-t-il affirmé. Selon les services de polices, le suspect n’a pour le moment fait aucun aveu, mais « ne nie pas tout en bloc » a révélé Gille Soulié, directeur du SRPJ de Montpellier.