Affaire Elodie Kulik : un suspect a parléabacapress
Alors que sept hommes ont récemment été placés en garde à vue dans le cadre de l'affaire portant sur le meurtre d'Elodie Kulik en 2002, l'un d'entre eux a fait d'importantes confessions.Il a été mis en examen ce vendredi.
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Du nouveau dans l’affaire Elodie Kulik. D’après une information du Point, un homme a reconnu avoir été présent sur les lieux du crime. Placé en garde à vue mercredi avec six autres personnes, il a ensuite été mis en examen pour meurtre précédé de viol  et de séquestration ce vendredi matin. Il sera prochainement entendu par un juge d’instruction au palais de justice d’Amiens.


Il ne se souvient de rien

Agé de 40 ans, le suspect a d’abord nié toute implication dans l’affaire du meurtre de la jeune directrice d’agence bancaire en 2002, avant de finalement reconnaître sa présence sur les lieux du crime. Toujours d’après le site de l’hebdomadaire, le suspect assure cependant n’avoir aucun souvenir à ce sujet.  « Les gendarmes ont fait écouter aux autres gardés à vue la bande-son insoutenable du meurtre d’Elodie Kulik, la victime ayant tenté d’appeler les secours avant d’être violée. Ils ont reconnu la voix de cet homme. Willy B. Il a admis que c’était bien la sienne, mais affirme ne se souvenir de rien », rapporte en effet Le Point. L’avocat de l’homme récemment mis en examen a par ailleurs indiqué qu’il travaille "dans la mécanique".


Des connaissances du principal suspect

Les six autres personnes entendues mercredi et dont les gardes à vues avaient été prolongées ont, quant à elles, été relâchées ce vendredi. Agés de 28 à 45 ans, tous faisaient partie de l’entourage du principal suspect. Décédé moins d’un an après le meurtre de la jeune femme dans un accident de voiture, son ADN a pu être identifiée en 2012.

Fort de l’enquête qui a pu être relancée, le père de la jeune victime de 24 ans, Jacky Kulik a confié : "J'espère que cela va enfin déboucher sur les coupables, qu'enfin on va démasquer les complices (du principal suspect), qu'on les amènera au tribunal. C'est là où je les attends. C'est là où je leur donne rendez-vous".