Publié par Rédaction, le 26/12/2012

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L'Insee a récemment dévoilé ses prévisions de croissance économique pour l'année prochaine. Tour d'horizon point par point.
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L'emploi en prend un coup

L’année 2013 s’annonce serrée économiquement. C’est en tout cas ce que prévoit l’Institut national de la statistique (Insee). Sa note de conjoncture annonce en effet un scenario moins rose que celui prévu par le gouvernement sans pour autant tirer la sonnette d’alarme.

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Loin d’être épargné par la crise, l’emploi sera encore touché par des destructions. L’Insee prévoit en effet quelque 75.000 suppressions au premier trimestre 2013, soit un taux de chômage compris entre 9,9% et 10,5% sur l’Hexagone. Ce taux pourrait même grimper jusqu’à 10,9% dans les DOM. L’industrie manufacturière sera parmi les secteurs les plus touchés avec près de 38.000 suppressions entre janvier et mars.

Où est la croissance ?

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Si l’Insee semble assurer que la France ne sombrera pas dans la récession l’an prochain, il prévient toutefois que les premiers mois ne rimeront pas avec faste. Selon l’Institut, le pays devrait en effet connaître une très légère hausse du PIB (+0,1%) au premier et au deuxième trimestre. Le gouvernement table, quant à lui, sur une prévision de l’ordre de 0,8% pour l’ensemble de l’année 2013.

Une consommation stable

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La consommation des Français devrait se maintenir en 2013. D’après l’Insee, les ménages vont puiser dans leurs économies pour combler la baisse du pouvoir d’achat. Le fait que les nouveaux prélèvements prévus au budget (baisse du quotient familial, tranche de 45%, etc) n’interviendront qu’au second trimestre a également un impact sur les prévisions des six premiers mois.

Les exportations ont le vent en poupe

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Le secteur des exportations devrait connaître un véritable rebond (+0,7%) au cours des trois premiers mois de l’année. Une tendance qui se poursuivra les mois suivants puisque l’Insee prévoit une hausse de 0,8% au second trimestre. Ceci serait notamment dû à la dépréciation du taux de change de la monnaie européenne unique (l’Euro).