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Mis en garde à vue dans la nuit de lundi à mardi, Henri Royal, le frère de Ségolène Royal, donne aujourd'hui sa version des faits.

© abacapressSorti de garde à vue après avoir été arrêté et emmené au commissariat de Courbevoie lundi soir, Henri Royal s’exprime aujourd’hui pour donner sa version des faits. Selon les informations révélées hier par Le Parisien, c’est à cause d’une altercation que le chauffeur de taxi qui ramenait le couple chez lui a appelé les services de police. Une fois sur place, ceux-ci auraient constaté l’ébriété du frère de Ségolène Royal et essuyé une bordée d’injures. Ils ont alors emmené Henri Royal au commissariat de Courbevoie, tandis que sa femme a elle été placée en garde à vue à Neuilly-sur-Seine. Selon Henri Royal, les choses ne sont pas tout à fait passées comme ça.

Il affirme qu’il n’était pas du tout éméché, mais reconnait que sa femme avait un peu bu. Ce serait à cause d’un problème avec la vitre arrière du taxi que le chauffeur a appelé la police. Madame Royal aurait mis « un coup de pied dans la portière » et, agacé, le chauffeur a fait appel aux forces de l’ordre sans même prendre le temps de faire un constat.

Henri Royal affirme aussi qu’il n’a pas résisté lors de son interpellation. C’est quand il a vu que sa femme allait se faire embarquer, qu’il s’est allongé par terre en signe de protestation et a dit « Emmenez-moi, emmenez-moi ! » parce qu’il « voulait être avec elle » explique-t-il. Il avoue avoir balancé un « connard, ou je ne sais pas quoi » quand il a vu que les policiers ne voulaient pas le laisser l’accompagner, et a lui aussi été embarqué.

Quant à l’éthylotest, Henri Royal affirme qu’il était « négatif ». Il a même demandé une prise de sang pour prouver sa bonne foi au policier qui mettait en doute sa façon de souffler dans l’appareil. Il n’en reste pas moins convoqué au tribunal pour outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ». l’audience devrait avoir lieu en janvier.