Il hébergeait gratuitement des étudiantes... pour les piéger !abacapress
Un ingénieur marseillais de 33 ans hébergeait gratuitement des étudiantes étrangères pour profiter d'elles. Il avait d'ailleurs mis au point tout un stratagème élaboré. Les détails avec Planet.fr.

© abacapressUn ingénieur marseillais de 33 ans proposait d'héberger gratuitement des étudiantes étrangères via le site internet Couchsurfing.org. Ce site offre la possibilité aux voyageurs de se faire héberger gratuitement chez l'habitant lors de leur passage dans une ville, et par la même occasion, de faire des rencontres.

Mais les jeunes femmes ne savaient pas ce qui les attendaient dans cet appartement des beaux quartiers de Marseille ! L'homme avait installé un œilleton dans le mur qui séparait sa chambre et la salle de bain, lui permettant d'observer les jeunes femmes pendant leur douche, et de les filmer.

Il les agressait pendant leur sommeilIl poussait le vice plus loin en injectant quelques gouttes d'acide chlorhydrique dans le savon, entraînant des picotements sur la peau des jeunes femmes, et les forçant à se frotter. Il en mettait également quelques gouttes sur leurs sous-vêtements.

Et ce n'est pas tout ! Il empoisonnait la nourriture des pensionnaires avec des anxiolytiques, les endormant, et lui permettant ainsi de les agresser pendant leur sommeil. Il n'est cependant jamais allé jusqu'au viol. Au réveil le lendemain, plus aucun souvenir chez les jeunes femmes se sentant simplement étourdies et victimes de jambes lourdes.

Déjà une plainte il y a trois ansC'est bien ces symptômes qu'a ressenti une jeune Allemande de 23 ans qui a déposé plainte il y a quelques jours. La police a ainsi pu remonter jusqu'à l'ingénieur marseillais mis en examen vendredi dernier. Il est accusé d'atteintes sexuelles, d'administration de substance nuisible et d'atteinte à la vie privée, faits qu'il a reconnus. Le juge l'a laissé libre sous contrôle judiciaire.

Il y a trois ans, une plainte avait déjà été déposée contre l'homme, qu'on accusait à l'époque de photographier les femmes dans les vestiaires des piscines municipales.