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Grâce à une vaste opération coup de poing de la cyber-gendarmerie, 600 propriétaires de détecteurs de radars ont été interpellés dans toute la France.

Les propriétaires de détecteurs de radars épinglés

La traque aux détecteurs de radars est officiellement ouverte ! Selon l'hebdomadaire ''Auto Plus'', la gendarmerie a entamé une vaste opération dans l'Hexagone contre les possesseurs de détecteurs de radars, dont l'utilisation en France est interdite.Objectif : épingler tous les acheteurs. Les gendarmes ont infiltré un site de détecteurs de radars, detecteurs.radars.com basé aux Etats-Unis et en Andorre, où les détecteurs sont légaux et en vente libre. Les forces de l'ordre ont passé au crible tous les achats effectués sur le site depuis la France.600 acheteurs ont ainsi été débusqués et sommés de livrer leurs détecteurs (notamment l'appareil Valentine1, très prisé des utilisateurs et mis en avant sur le site), d'après l'enquête publiée dans le magazine ''Auto Plus''. Cette opération coup de poing a été menée par le département de cybercriminalité de Rosny-sous-Bois (93). Les personnes interpellées ont été convoquées à la gendarmerie ou interrogées directement à leur domicile. Pour l'hebdomadaire, la méthode des forces de l'ordre est "discutable". "Ce n'est pas parce qu'il y a eu commande sur le Web qu'il y a eu détention et utilisation" explique Me Franck Samson, avocat interrogé par ''Auto Plus''.Détenir un appareil capable de déceler les radars mobiles (les avertisseurs de radars fixes sont légaux en France) est puni par une amende de 1500 euros et un retrait de deux points sur le permis. La peine peut même aller jusqu'à une suspension de permis.