Reportage X sur les pompiers : la justice donne raison au magazine Hot Vidéoabacapress
C'est la fin de la bataille judiciaire opposant les pompiers au magazine Hot Video qui dure depuis plus d'un an. La justice a donné raison au magazine qui avait réalisé un dossier montrant les soldats du feu sous un jour coquin.

Les pompiers coquins ont été déboutés jeudi 19 janvier. C’est la fin de l’affaire judiciaire opposant le magazine pornographique Hot Vidéo à la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). 

Un dossier scandale : Les pompiers et le sexe, enquête vérité

 Un dossier scandale : Les pompiers et le sexe, enquête vérité© abacapress

En novembre 2010, la FNSPF avait déposé plainte pour "diffamation" et "injure" contre le magazine suite à la publication d’un dossier de 14 pages intitulé Les pompiers et le sexe, enquête vérité. Ce reportage traitait de la vie sexuelle (débridée) des pompiers avec témoignages coquins à l’appui et était accompagné de plusieurs photos de pompiers posant dans une fausse caserne avec des actrices X. 

"IIs n'ont rien à faire chez nous"

"S'il s'avère que ce sont de vrais pompiers en exercice, ils n'ont rien à faire chez nous", avait déclaré  le lieutenant-colonel Patrick Heyraud, secrétaire général de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.

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Le dossier avait été publié alors que, quelques mois plus tôt, les pompiers en prenaient pour leur grade à cause d'un fait divers ayant fait scandale. Une mineure de 17 ans affirmait avoir participé à des parties fines avec des pompiers d’une caserne dans la Somme.  

Une poursuite "nulle" et une constitution de partie civile "irrecevable".

Au tribunal, l'avocat de la FNSPF a plaidé que "les pompiers sont présentés comme des obsédés sexuels et leur caserne comme un lieu de débauche". Le reportage a "sali l'image des sapeurs-pompiers, en contradiction avec leurs valeurs morales". 

Pourtant, le tribunal a jugé la poursuite "nulle" et la constitution de partie civile "irrecevable".

"Ce n'est pas forcément du goût de tout le monde (...) mais c'est un article fait dans les règles de l'art dans une revue un peu osée", avait, pour sa part plaidé l'avocat du directeur de la publication de Hot Vidéo.