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Un certain nombre de ménages devraient bénéficier d'un acompte versé par le fisc... S'ils remplissent les conditions nécessaires.
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Impôt à la source : allez-vous toucher un chèque du fisc ?

Près de cinq millions de foyers fiscaux sont concernés par la bonne nouvelle : ces heureux élus recevront en janvier 2019 un chèque signé par le fisc. Cette décision du gouvernement, qui doit être annoncée le 11 juillet dans la journée d’après Le Parisien, vise à anticiper le passage au prélèvement à la source.

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En pratique, le fisc versera un acompte de 30% aux contribuables qui bénéficient aujourd’hui de crédits d’impôts liés aux services à domicile (aide à la personne, femme de ménage, par exemple…) et à la garde d’enfant (crèche, nourrice, etc). A l’origine, ces contribuables ne devaient pas en voir la couleur avant le mois de mars mais le ministre de l’Action et des Comptes publics en a décidé autrement. "Comme ce sont des mécanismes fiscaux récurrents, qui se répètent très largement d’une année sur l’autre, nous avons décidé de verser cet acompte dès le 15 janvier", précise le cabinet de Gérald Darmanin au Parisien. Le reste des crédits d’impôts devraient être versés sur les comptes bancaires entre fin août et début septembre, assure le quotidien.

Impôt à la source : certains retraités également concernés

En outre, parce que l’avance de trésorerie s’annonçait catastrophique pour un nombre considérable de retraités, les contribuables hébergés en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) toucheront également l’acompte. Avant que le gouvernement ne revoit sa copie, ils étaient supposés attendre plus de 8 mois avant de pouvoir profiter de la réduction d’impôts à laquelle ils ont le droit (25 % du montant versé à l’établissement, une fois les aides déduites, avec un plafond à 10 000 euros par personne hébergée). "Nous avons décidé d’intégrer la réduction d’impôt Ehpad à la mesure de 30% d’acompte versé dès le début de l’année", souligne l’entourage du ministre au Parisien, pour rassurer les retraités concernés. Certains auraient en effet été obligés de demander un prêt ou hypothéquer leur domicile…