Arnaque aux faux accidents : un octogénaire dépouillé de plus de 2000 eurosIstock
De plus en plus de personnes sont victimes d'un phénomène qui fait désormais figure de grand classique de la délinquance : l'arnaque aux faux accidents. Un retraité vient encore d'en subir les affres. Mais de quoi s'agit-il ? 

Simuler un accrochage pour soutirer de l'argent : tel est le principe de cette arnaque bien connue qui cible principalement les retraités. Un octogénaire résidant dans le Tarn en a récemment été victime.

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Un mode opératoire bien rodé

Alors qu’il se trouvait dans sa voiture à l’arrêt à un feu rouge, l’homme âgé de 89 ans subi un choc. Derrière lui, rapporte La Dépêche, deux individus. Ces derniers lui reprochent d’avoir reculé et donc heurté leur véhicule. L’échange se poursuit et l’un des deux complices demande à emprunter le téléphone portable de l’octogénaire afin, lui annoncent-ils, de contacter son assureur.

De là, les deux escrocs lui indiquent que l’assurance recommande expressément d’effectuer un arrangement à l’amiable. L’objectif étant, poursuivent-ils, d’éviter que la police ne lui confisque son permis. Le pseudo-assureur échange ensuite avec l’octogénaire. Montant estimé des dégâts : 2 100 euros que le retraité doit avancer. L’assurance lui indiquant qu'elle le remboursera après coup.

Le retraité s’exécute, se rend à la banque avec les deux malfrats, retire la somme demandée et la transmet alors aux escrocs. Le lendemain, poursuit le quotidien, il retourne voir son assureur. Lequel (le vrai cette fois) n’a bien entendu jamais reçu son appel de la veille.

Les retraités en ligne de mire

Une typologie d’arnaques qui s’est multipliée ces dernières années et qui cible principalement les personnes âgées. En 2013, un retraité alors âgé de 74 ans était également victime de ce type d’escroquerie à Idron (Pyrénées-Atlantiques). Faux assureurs, faux témoins… Tout était, là encore, savamment orchestrée.

En cas d’accrochage ou de litige, la police rappelle qu’il est nécessaire soit de la contacter, soit de solliciter l’aide des gendarmes et de toujours effectuer un constat pour l’assurance.

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