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Le procès en appel de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf se poursuit cette semaine. A la barre, un nouveau témoignagne est venu glacer l'assistance.

Qu’est-il vraiment arrivé à la petite Fiona, disparue le 12 mai 2013 à l'âge de 5 ans et dont le corps demeure introuvable. A leur procès en appel, la mère de la fillette, Cécille Bourgeon, et son compagnon, Berkane Makhlouf se renvoient mutuellement la responsabilité de sa mort, mais mardi à la cours d’assise du Puy-en-Velay c’est le témoignage de deux gendarmes qui a jeté un froid terrible.

Ils ont notamment fait part d’une nouvelle hypothèse concernant la mort de Fiona. "Le soir des faits, Cécile et son concubin auraient consommé alcool et stups, ils l'auraient frappé, donné une douche froide avant qu'elle ne décède. La petite aurait été violée et brûlée", a déclaré l’un d’eux à la barre, ainsi que le relaie Le Progrès

Ces déclarations sont faites sur la base d’un témoignage d’une co-détenue de Cécile Bourgeon, une informatrice jugée "fiable" et qui aurait aidé à résoudre d'autres affaires. En outre, la mère de Fiona aurait également écrit une lettre étayant cette piste, mais détruite depuis.

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Une hypothèse parmi d'autres...

C’est une hypothèse parmi toutes celles évoquées depuis le début de l’affaire, alors que Cécile Bourgeon et son compagnon continuent d’affirmer qu’ils ne connaissent pas les circonstances de la mort de l’enfant et qu’ils ne se souviennent plus de l’endroit où ils l’ont soi-disant enterrée.

D’ailleurs à la barre, les deux accusés se sont indignés des déclarations des gendarmes. "Brûler Fiona, c’est impossible. C’est du délire total ! C’est la première fois que le sujet est abordé, je suis sous le choc. Ce sont des accusations très, très, très, très graves. Fiona n’a jamais été violée, encore moins brûlée", a notamment lancé la mère de la fillette.

Les deux accusés encourent jusqu'à 30 ans de réclusion. Le verdict est attendu vendredi.