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L'ancienne porte-parole de La France insoumise a fait son autocritique ainsi que celle de son parti concernant leurs réactions après les résultats du premier tour de la présidentielle. 

Invitée d'On n'est pas couché samedi 16 décembre, Raquel Garrido n'a pas éludé ses responsabilités. L'ancienne porte-parole a beau avoir renoncé à ses fonctions au sein du parti de La France insoumise pour être chroniqueuse des Terriens du Dimanche sur C8, Raquel Garrido n'a pas été langue de bois et a aussi parlé de politique. Quand Laurent Ruquier l'a interrogée sur l'échec de La France insoumise à la présidentielle après une campagne exemplaire, elle s'est livrée à une autocritique en bonne et due forme.

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Le 23 avril dernier, Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise étaient éliminés au premier tour de l'élection présidentielle avec 19,58% des voix. L'avocate a concédé que la gestion de la "défaite" sur le plan médiatique avait été très infructueuse pour La France insoumise. "J'ai été ultra mauvaise. J'ai été très mauvaise", a-t-elle concédé sur son discours sur les plateaux télé au soir du premier tour de la présidentielle. "Moi j'en garde une certaine amertume parce que la campagne était magnifique, extraordinaire, vraiment. On a construit, on a amené nos idées à un niveau de rayonnement très important et on a été mauvais gagnants. On a beaucoup dit de nous qu'on avait été mauvais perdants, mais en fait ce n'est pas ça le fond de l'affaire. C'est qu'on a été mauvais gagnants", a expliqué Raquel Garrido.

"On n'a pas été capable de verbaliser ces choses magnifiques que nous avions semées"

"Le soir (du premier tour, ndlr), on n'a pas été capable de verbaliser ces choses magnifiques que nous avions semées dans la tête et le cœur de millions de nos compatriotes et qui sont là pour rester. On n'avait pas les mots pour le dire et planter ce drapeau avec beaucoup d'espoir", a regretté Raquel Garrido qui a depuis décidé de quitter la politique pour se consacrer à son poste de chroniqueuse sur C8.

Pour rappel, après l’annonce des résultats du premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait dans un premier temps refusé de reconnaître sa défaite et s’en était pris aux "médiacrates et oligarques qui jubil[aient]", selon lui de voir un duel au second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Plus tôt dans la soirée, il avait refusé de "valider le score annoncé sur la base de sondages".