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Alors que de nombreux attentats et attaques ont actuellement lieu à Londres et à Paris, retour sur les mesures préconisées par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle pour lutter contre le terrorisme.

Au lendemain de l'attaque d'un policier sur le parvis de Notre-Dame de Paris mardi, Emmanuel Macron a décidé la mise en oeuvre d'une mesure de son programme. Il s'agit de l'instauration d'un centre de coordination directement rattaché à l'Elysée, composé de cent fonctionnaires mobilisés 24 heures sur 24 pour pouvoir décider très rapidement des suites à donner face à une menace d'attentat.

Le centre est censé s'assurer de la bonne coopération des services, du partage de l'information entre la DGSE, la DGSI et les autres agences. Comme le précise France 2, "cette cellule permanente associe les états-majors des ministères de l'Intérieur et de la Défense".

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L'opération Sentinelle devrait être prolongée jusqu'en novembre

Cette mesure figurait dans le programme sécuritaire du candidat Macron lors de la campagne présidentielle. Les autres mesures antiterroristes figurant dans son programme étant la priorisation de la cyberdéfense et de la cybersécurité, l'augmentation des moyens pour les armées, et la création au niveau européen d'une force de 5 000 garde-frontières européens. Outre la création de 10 000 postes de policier, Emmanuel Macron souhaitait aussi mettre en place "des centres pénitentiaires ad hoc avec un suivi individualisé" pour les Français revenant de la zone irako-syrienne. Son programme prévoyait également de "permettre l’accès aux données des instructions en cours lorsqu’elles peuvent aider à la prévention d’actions et à la recherche de terroristes".

Mais Emmanuel Macron avait aussi promis de "frapper les terroristes directement dans leurs repaires", de "mener des actions concertées avec nos partenaires contre les instruments de propagande et recrutement", et d'interrompre ou de moduler le programme Sentinelle en fonction de l'intensité de la menace terroriste. Mais au vu des différents attentats à Londres et de l'attaque à Paris, le 21 juin sera présenté un projet de loi pour prolonger l'état d'urgence à novembre.

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