AFP
Selon "Le Canard enchaîné", la candidate à l'élection présidentielle n'a pas l'intention, s'il est est élue à l'Elysée dimanche prochain, de rester longtemps en cohabitation en cas d'absence de majorité à l'Assemblée nationale.

Dimanche prochain, la France aura un nouveau président : soit Emmanuel Macron, soit Marine Le Pen. Mais les deux candidats ne sont pas assurés en juin prochain d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale. L'un ou l'autre serait alors obligé de cohabiter avec un gouvernement non issu de ses rangs.

Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, Marine Le Pen aurait déjà trouvé la parade en dissolvant l'Assemblée nationale, puis en modifiant la loi électorale.

L'hebdomadaire satirique cite Gilles Lebreton, élu du Front national et membre du conseil stratégique de Marine Le Pen : "Si la nouvelle Assemblée nous est hostile, nous changerons la loi électorale par un référendum organisé dès l'été prochain, puis la présidente dissoudra l'Assemblée…" dit-il.

Jacques Chirac avait fait de même en 1997

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La première mesure viserait à instaurer "la proportionnelle intégrale", l'une des 144 mesures figurant dans le programme de Marine Le Pen. Celui-ci évoque tout de même "u ne prime majoritaire de 30 % des sièges pour la liste arrivée en tête et un seuil de 5% des suffrages pour obtenir des élus" .

La dernière dissolution (le 21 avril 1997) de l'Assemblée nationale remonte à Jacques Chirac, qui était président depuis deux ans. Il avait dissous la chambre basse, bien que de sa couleur politique, à cause de problème dans sa majorité qui le seconda mal. Mais à l'issue de l'élection législative anticipée, c'est la gauche qui avait obtenu la majorité, et le président avait dû cohabiter avec Lionel Jospin, Premier ministre, et son gouvernement socialiste.

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