SociétéCigarettes importées : voici les nouvelles règles
Pour faire face au problème de contrebande de tabac, le gouvernement a mis en place de nouvelles règles pour mieux contrôler ce qui rentre dans le pays. On vous explique tout ce qui change.
"Médiapart" révèle qu'un homme d'affaires libanais figure parmi les clients de la société de conseil du candidat à l'élection présidentielle. Le site s'interroge sur les liens entre les deux hommes.
Au début de l'année 2016, François Fillon a signé un contrat, via sa société "2F Conseil", avec le milliardaire libanais Fouad Makhzoumi, a indiqué Médiapart mardi. Le site indique que "de tous ses clients, c'est sans doute celui qui embarrasse le plus François Fillon". Au moment de la signature du contrat, il était déjà candidat à la primaire de la droite pour la présidentielle, comme l'a confirmé sa conseillère en communication, Myriam Lévy.
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La société présidée par le Libanais, Future Pipe Industries, est basée à Dubaï (Emirats arabes unis). Elle figure "parmi les leaders mondiaux de la fourniture de pipelines".
Le milliardaire et François Fillon se connaissent depuis longtemps. "Le Libanais avait d’ailleurs offert un banquet en l’honneur de son 'ami' Fillon à Beyrouth en décembre 2014", indique Mediapart. Comme le rapporte Le Monde, Fouad Makhzoumi est décrit par le site Intelligence Online comme "le poisson pilote" du député de Paris au Moyen-Orient.
Le mystère demeure sur la nature de la mission
Le candidat de la droite " a-t-il empoché des fonds de la part de FPI sur la base du contrat signé au début de l’année 2016 ? Et à quelle hauteur ?", s’interroge le site d’information en ligne.
Un consultant de FPI en France, Régis Lefebvre, admet des versements, mais limités : "S’il a gagné 10 000 ou 20 000 euros, ça s’arrête là."D’après Mediapart, le contrat prévoyait une "grosse prime de résultat", non touchée au final. Mais celui-ci " est clos puisque 2F Conseil n’a plus d’activité depuis le 31 décembre 2016", a déclaré Myriam Lévy au site d'investigations.
Toutefois, des interrogations subsistent quant à la nature de la mission confiée à François Fillon. Un éventuel conflit d'intérêt n'est pas à exclure.
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