Présidentielle 2017 : les propositions des candidats pour plus de probité en politiqueAFP
Alors que l'affaire Fillon occupe toute l'élection présidentielle, focus sur les mesures des candidats pour garantir plus d'honnêteté en politique.
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Marine Le Pen

Comme le souligne Le Parisien, la présidente du FN veut mettre fin aux conflits d'intérêts en interdisant la présence de lobbyistes au Parlement et les "allers-retours entre la grande finance et la haute fonction publique". Elle réclame également la fin de la réserve parlementaire "pour en finir avec le clientélisme". En outre, Marine Le Pen souhaite conditionner la nomination d'un ministre à une enquête permettant de constater l'absence de tout conflit d'intérêt. 

Emmanuel Macron

Le candidat d'"En Marche !" veut interdire aux parlementaires d'exercer des activités de conseil, mais aussi fiscaliser l'intégralité de leur rémunération et mettre fin à leur régime spécial de retraite. En écho à l'affaire Fillon, Emmanuel Macron veut interdire l'embauche par un parlementaire de proches ou de membres de sa famille. En outre, il est favorable à l'interdiction pour tous les détenteurs d'un casier judiciaire (niveau B2) de se présenter à une élection.

François Fillon

En mauvaise posture, le candidat de la droite n'a pas encore traité cette problématique. Selon le Parisien, François Fillon devait se pencher sur l'idée de Bruno Le Maire, qui avait proposé que tout candidat soit "transparent" sur son casier judiciaire, sans exiger qu'il soit vierge. Sur son site, le candidat de la droite détaille, dans la partie "Renouvellement de la pratique politique", plusieurs idées sur la manière de choisir les ministres : l es principaux ministres seront désignés à l’avance "pour qu'ils puissent se préparer" à leur tâche, et u n gouvernement restreint avec des ministres choisis en fonction de leurs compétences.

Benoît Hamon

Le vainqueur de la primaire de gauche souhaite que les parlementaires soient soumis, au même titre que les ministres, à la publication de leur déclaration de patrimoine. Il souhaite également un contrôle renforcé de l'Indemnité représentative de mandat (IRFM) des parlementaires. Enfin, Benoît Hamon exige que les candidats aux élections aient un casier judiciaire vierge. 

Jean-Luc Mélenchon

Le leader de la gauche radicale veut limiter les mandats dans le temps, et souhaitent même que les élus puissent être révoqués par les citoyens, notamment en cas d'abus. Comme Marine Le Pen, il veut interdire les lobbys à l'Assemblée nationale. "Ses équipes portent aussi une réflexion sur l'inéligibilité d'élus déjà condamnés pour corruption ou fraude fiscale", indique Le Parisien.