© AFPAFP
Le 16 décembre prochain, tous les candidats à la primaire de la gauche seront connus. Pour l'instant, il sont huit à prétendre représenter le Parti socialiste pour la prochaine présidentielle. Manuel Valls est le dernier à être entré dans le course.
Sommaire

Manuel Valls

© AFP

Après la résignation de François Hollande pour l'élection présidentielle 2017, Manuel Valls s’est mêlé à la course pour l'Elysée. Le natif de Barcelone a annoncé, lundi 5 décembre, sa candidature à la primaire de la gauche (le 1er tour aura lieu le 22 janvier). Dans le même temps, il a présenté sa démission de son poste de Premier ministre qu’il occupait depuis le 31 mars 2014. Manuel Valls tentera donc de vaincre les pronostics, lui qui est devenu, en juin dernier, le Premier ministre le plus impopulaire depuis la création du baromètre mensuel Ipsos/Le Point en 1996 (20% d’opinions positives).

"Je veux mettre la France à la hauteur d’un monde nouveau", indique Manuel Valls sur son compte Twitter. Le politicien de 54 ans a comme slogan : "Faire gagner tout ce qui rassemble". Comme l'indique RTL, dans son programme, l’ancien maire d’Evry souhaite notamment lutter contre "les communautarismes", "la ségrégation sociale", "le racisme", "l’antisémitisme" et les "discriminations qui nous fracturent". Sur le plan économique, il souhaite "poursuivre la baisse durable de l’impôt pour les classes moyennes et populaires".  Surtout, Manuel Valls souhaite représenter le candidat de la réconciliation de la gauche. Pas très bien perçu par certains de ses adversaires, comme Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron. 

Arnaud Montebourg

© AFP

Débarqué du gouvernement à l'été 2014, l'ancien ministre du Redressement avait fait un petit séjour dans le monde de l'entrepreneuriat, chez Habitat. Prenant soin de ne jamais révéler ses intentions, tout en critiquant le gouvernement, Arnaud Montebourg a fini par franchir le pas en octobre dernier en annonçant sa candidature à la primaire de la gauche.

Benoît Hamon

© AFP

Un peu dans l'ombre d'Arnaud Montebourg, tous deux débarqués en même temps du gouvernement, l'ancien ministre (éphémère) de l'Education nationale essaie de faire entendre sa voix. Critique lui aussi de la politique gouvernementale, Benoît Hamon plaide pour "un revenu universel d'existence".

Marie-Noëlle Lienemann

Peu connue du grand public, Marie-Noëlle Lienemann est une figure des frondeurs socialistes. La sénatrice de Paris a fait partie de ceux qui ont plaidé pour l"organisation d'une primaire au sein du PS, à laquelle elle s'est immédiatement portée candidate. Ses premières mesures seraient une hausse du smic à 1 300 euros net par mois (puis 1 500 euros à la fin du prochain quinquennat), un plafonnement du salaire des patrons et la mise en oeuvre du revenu de base pour les - de 28 ans.

Gérard Filoche

L'ancien inspecteur du travail, membre du conseil national du PS, est connu pour ses coups de gueule... contre la gauche. Le 5 octobre, Gérard Filoche a dit qu'il serait candidat à la primaire, et qu'il avait les soutiens nécessaires.

François de Rugy

Ancien membre d'EELV, aujourd'hui chef de son mouvement "Ecologistes !", François de Rugy est candidat à la primaire de la gauche. Selon Le Monde, "i l entend s’en prendre au bilan du gouvernement, soulignant les réussites mais aussi les échecs en matière d’écologie".

Jean-Luc Bennahmias

Passé par EELV, le MoDem, et maintenant à la tête du Front démocrate, Jean-Luc Bennahmias veut être candidat pour "moderniser" et "rajeunir la démocratie française".

Pierre Larrouturou

Dernier en date à avoir annoncé sa candidature, le 1er décembre, Pierre Larrouturou, fondateur de Nouvelle Donne, veut créer la surprise. "Nouvelle Donne a rassemblé 550 000 voix aux dernières élections européennes [en mai 2014]. Si ces 550 000 se mobilisent, nous pouvons faire un beau score", veut croire l'ancien conseiller régional d'Ile-de-France.