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Alors que l'élection présidentielle approche à grands pas, focus sur toutes ces femmes, à gauche comme à droite, qui pourraient se porter candidates dans les mois à venir.
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Christiane Taubira

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Depuis plusieurs jours, son nom revient avec insistance. Selon Libération, en coulisses, plusieurs élus socialistes sollicitent des entrevues avec l'ex-garde des Sceaux, "qui n'écarte pas une candidature" à la présidentielle. "L’ex-garde des Sceaux n’avait jamais envisagé d’être candidate à la primaire, mais c’était avant. Maintenant que la crise est là, elle s’interroge", note le quotidien. "Elle peut incarner une voie de sortie pour dépasser les clivages et les boutiques socialistes", commente auprès du journal un député."Elle est au-delà et au-dessus. Une belle figure de la gauche qui n’est réductible ni à un camp, ni à un parti, ni à une posture",explique de son côté Sandrine Mazetier, vice-président de l'Assemblée nationale.

Martine Aubry

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"Je n'ai pas envie que la gauche perde", a déclaré début octobre Martine Aubry. Selon l'Opinion, "Martine Aubry rôde autour de la primaire" socialiste, observant l'affaiblissement de François Hollande et la montée en puissance de Manuel Valls dans l'ombre du président. Elle prépare d'ailleurs un grand meeting le 26 novembre. Mais pourquoi ? Le maire de Lille a dit et redit qu'elle ne se présenterait pas à la primaire socialiste. Mais si François Hollande ne se représente pas et que Manuel Valls - qu'elle exècre - reprend le flambeau, cela pourrait faire changer Martine Aubry.

Ségolène Royal

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Dimanche, le Journal du dimanche, titrait "Royal : pourquoi ils pensent à elle". Selon le journal, depuis quelques jours, "l'hypothèse d'une candidature de Ségolène Royal est évoquée par des hiérarques socialistes". 

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, aurait déclaré au royaliste Patrick Mennucci : "Ce que nous devons faire pour que la social-démocratie survive aux législatives, c'est 18 % à la présidentielle. Pour cela, il faut une candidature centrale." Les deux hommes sont tombés d'accord sur ce constat : "Ségolène coche toutes les cases."

Une attention qui, pour l'instant, fait rire la principale intéressée. "On cherche quelqu'un pour se sacrifier ; il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m'ont combattue me redécouvrent", a-t-elle confié à l'hebdomadaire.

Michèle Alliot-Marie

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Le 7 avril dernier, Michèle Alliot-Marie a lancé son mouvement "Nouvelle France", avant d'émettre l'envie de se présenter à l'élection présidentielle. En août, elle a d'ailleurs renoncé à se présenter à la primaire des Républicains, espérant se présenter au scrutin présidentiel directement. "Dans les prochaines semaines je poursuivrai le travail que j'ai entrepris pour l'élaboration d'un véritable projet présidentiel", écrivait à cette époque Michèle Alliot-Marie dans un communiqué.