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L'Etat souhaite sous-traiter la gestion des radars mobiles à des sociétés privées afin de réaffecter les forces de l'ordre à d'autres missions. Explications.  

Lutter contre la mortalité routière et réaffecter les forces de l’ordre dédiées jusqu’à présent aux voitures-radars : tel est le nouvel objectif du gouvernement, qui envisage pour cela de sous-traiter la gestion des radars mobiles à des sociétés privées.

"A partir de 2017, des voitures banalisées équipées de caméras infrarouge et appartenant à des sociétés privées pourront flasher sans que l'automobiliste s'en rende compte", précise Europe 1, qui relaie l’information jeudi.

Des appareils qui "flasheront à tout-va"

Un projet que dénonce l’association 40 millions d’automobilistes. "Les radars ne peuvent pas être gérés par des sociétés privées dont l'objectif est la réalisation de bénéfices et qui flasheront à tout-va", s’insurge le président de l’association, Pierre Chasseray, interrogé par Le Parisien.

Des tests vont être effectués dès cet automne dans une région qui n’a pas encore été annoncée. "L'Etat fera un appel d'offre. Les sociétés sélectionnées seront agréées afin de détecter les infractions au code de la route", ajoute Europe 1.

Une pétition vient d’être lancée par 40 millions d’automobilistes afin de dénoncer ce projet.

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