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Dès l'annonce des attentats à Bruxelles, les politiques français se sont exprimés sur la toile et face aux médias. Certains ont tenté de récupérer l'évènement et auraient mieux fait de se taire.
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Bruno Le Roux

Plusieurs politiques français se sont exprimés sur les réseaux sociaux ou face aux médias après les attentats de Bruxelles, qui ont fait 31 morts et plusieurs dizaines de blessé, mardi matin. Si certains ont fait part de leur tristesse et de leur compassion envers les victimes, d’autres en ont profité pour faire de la récupération et critiquer les décisions du gouvernement.

Bruno Le Roux est l’un des premiers à avoir réagi sur Twitter pour… fustiger la droite sénatoriale qui refuse de voter le texte sur la déchéance de nationalité qui avait été adopté par les députés. Une remarque qui a provoqué un tollé sur le réseau social. Le député européen PS Guillaume Balas lui a alors répondu : "Je suis bloqué à la gare du midi à Bruxelles, les Belges sont sidérés, alors vraiment, tais-toi".

Michel Sapin

© AFP

Invité sur LCI à réagir aux attentats de Bruxelles, et notamment sur le communautarisme du quartier de Molenbeek, Michel Sapin n’a pas ménagé ses mots. “Je pense qu’il y a eu une volonté ou une absence de volonté de la part de certains responsables politique peut-être par envie de bien faire, peut-être aussi, par sentiment que pour permettre une meilleure intégration, il faut laisser des communautés se développer. Peut-être aussi par naïveté”, a déclaré le ministre des Finances.

Robert Ménard

Robert Ménard a également fait parler de lui mardi matin. Le maire de Béziers, proche du Front national, s’en est pris à la campagne française contre le racisme et l’antisémitisme, présentée sous le mot-clé #tousuniscontrelahaine.

Oubliant que le Stade de France à Saint-Denis avait été touché lors des attentats du 13 novembre, il a même ajouté par la suite :

Nadine Morano

La députée européenne Les Républicains, Nadine Morano, a elle aussi rendu hommage aux victimes avant de critiquer, elle aussi, la campagne de communication antiraciste du gouvernement.

Les critiques à l’encontre de la députée sont allées bon train dès la diffusion de son tweet, les internautes criant à la récupération politique une heure à peine après les attentats.

David Rachline

Sur Twitter, le maire FN de Fréjus, David Rachline, a tenu quasiment mot pour mot les mêmes propos que Nadine Morano. Une fois encore, la campagne antiracisme en a pris pour son grade.

Jean-Marie Le Pen

Une fois n’est pas coutume, Jean-Marie Le Pen a donné dans le registre polémique en pointant du doigt la politique d’immigration de la Belgique.