©AFP/Le cardinal Philippe Barbarin
Des nouvelles plaintes ont été déposées vendredi et une enquête a été ordonnée pour en savoir plus sur l'affaire de l'agression de scouts par un prêtre de Lyon pendant une vingtaine d'années.  

Alors qu'un prêtre a été mis en examen le 27 janvier pour agressions sexuelles sur des jeunes scouts à Lyon, le parquet de la ville a ordonné vendredi le lancement d'une enquête préliminaire pour "non-dénonciation de crime" et "mise en danger de la vie d'autrui". 

"Elle a été ouverte à la suite d'un signalement de victimes, mettant en cause plusieurs responsables du diocèse dont le cardinal Philippe Barbarin, qu'elles accusent de ne pas avoir dénoncé à la justice les agissements passés de ce prêtre", précise le site MYTF1News.

Des faits non dénoncés par ses supérieurs ?

Les faits se seraient déroulés entre les années 70 et 90. Le prêtre Bernard Preynat, aujourd'hui âgé de 70 ans, est accusé par les scouts d'une banlieue résidentielle de Lyon de s'être livré à des attouchements sexuels.  

Et ses supérieurs n'auraient pas dénoncé les faits. Ces plaintes déposées "visent l'archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, son directeur de cabinet, Pierre Durieux, Régine Maire du conseil épiscopal du diocèse de Lyon, le vicaire de Roanne, Xavier Grillon, le préfet de la congrégation de la doctrine de la foi à Rome, le cardinal Muller, et Monseigneur Luis Ladaria Ferrer, son secrétaire", selon Le Parisien.

Le cardinal Barbarin, mis en cause, a pris acte "avec gravité" de l'ouverture de cette enquête mais assure qu'il coopérera "avec sérénité et confiance avec la justice" en fournissant aux enquêteurs "toutes les informations à leur disposition pour faire la lumière sur ces événements, dont la complexité et l'ancienneté exigent une approche prudente".

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