AFP
Selon le Point, l'ex-ministre de la Culture soupçonne celle qui a pris sa place, Audrey Azoulay, d'avoir tout fait pour la pousser hors du gouvernement.

Décidément, le limogeage de Fleur Pellerin il y a deux semaines fait couler beaucoup d’encre. Durant la semaine, on apprenait ainsi que son départ avait attristé certains membres du gouvernement, tel Bernard Cazeneuve (Intérieur) qui l’a invitée à dîner le soir de son départ. On apprenait également que plusieurs candidates avaient été approchées pour ce poste : Christiane Taubira, Laure Adler et Anne Sinclair, mais toutes trois ont refusé le poste.

Et si au final, c’est une proche de Julie Gayet, à savoir Audrey Azoulay, qui a remplacé Fleur Pellerin au ministère du Palais-Royal, ce n’est peut-être pas un hasard. Un temps, les mauvaises langues ont soupçonné le rôle en sous-main de l’épouse cachée du président dans cette nomination. Mais, fidèle, Fleur Pellerin avait déclaré ne pas croire à l’influence des courtisans autour du chef de l’Etat.

A lire aussi Depuis son départ, Fleur Pellerin est regrettée au gouvernement

Une histoire de postes à l’origine d’une vengeance ?

Cependant, s’il on en croit Le Point, c’est bien une affaire de courtisans qui a mené à la nomination d’Audrey Azoulay à la Culture. Un complot tramé par cette dernière et Constance Rivière, directrice adjointe du cabinet du président, qui espérait avoir un poste "de haut rang dans la Culture", mais qui a sans cesse été déboutée de sa demande par Fleur Pellerin.

"Chaque fois Fleur Pellerin a repoussé la candidature de cette énarque de 35 ans faute d'une expérience suffisante dans le secteur", écrit le journaliste de l’hebdomadaire. Or, depuis la nomination d’Audrey Azoulay à la Culture, Constance Rivière a justement été nommée conseillère du président à la culture en attendant un parachutage en 2017. Ainsi, l'ex-ministre de la Culture soupçonne celle qui lui a succédé d'avoir "systématiquement dénigré ses choix et intrigué dans son dos".

Vidéo sur le même thème : Pellerin "sereine" avant le remaniement: "J'en suis à mon 3e ou 4e"