Présidentielle 2017 : le pronostic de Nicolas Sarkozy pour le second tour AFP
Recalé de la primaire de la droite et du centre en novembre dernier, Nicolas Sarkozy ne perd rien de ce qui se passe pendant la campagne présidentielle. L'ancien chef de l'Etat aurait même déjà une idée bien arrêtée de quels candidats pourraient se qualifier pour le second tour…

A moins de trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a déjà sa petite idée des deux candidats qui seront qualifiés pour le dernier scrutin. Selon les informations du Canard Enchaîné, l’ex-chef de l’Etat aurait confié à ses amis qu’il verrait bien Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

A lire aussiPrésidentielle 2017 : le pronostic de François Hollande pour le second tour

Mais si Nicolas Sarkozy semble se ranger du côté des sondages qui donnent actuellement la présidente du Front National et le candidat d’En Marche ! au coude à coude avec 23,5% des intentions de vote, il donne en revanche davantage de poids à la frontiste. Selon lui, elle devrait récolter près de 30% des voix au premier tour, tandis que l’ex-ministre devrait en totaliser environ 22%. Quant au candidat de son parti, François Fillon, Nicolas Sarkozy le voit relégué à la troisième place avec entre 19 et 20% des suffrages. Toujours selon le scenario de Nicolas Sarkozy, à gauche, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon récolteraient tous les deux près de 12% des voix seulement.

"Et comme Fillon sera mort"…

Dans l’hypothèse d’un duel Marcon-Le Pen au second tour, Nicolas Sarkozy a déjà choisi pour qui il voterait. Pour lui, ce sera l’ancien ministre de l’Economie, rapporte Le Canard Enchaîné. Pas question pour autant pour l’ancien président de continuer à observer la scène politique. L’ex-locataire de l’Elysée compte faire son retour à l’occasion des élections législatives qui suivront quelques semaines plus tard, en juin. "Comme Fillon sera mort, je suis prêt à prendre immédiatement la tête de la droite pour mener la campagne des législatives, aurait-il lâché à ses proches. Car on peut les gagner, ces législatives".

En vidéo - Débat présidentiel du 4 avril : le résumé