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Ségolène Royal serait actuellement protégée par quatre policiers payés par l'Etat. Problème : l'ancienne ministre de l'Ecologie n'est pas censée bénéficier d'une telle protection rapprochée.

Ségolène Royal n’est plus ministre depuis bientôt deux mois et pourtant, elle continuerait de bénéficier d’un traitement à la hauteur de son dernier mandat. En effet, et ainsi que le révèle Closer ce mercredi, l’ancienne membre du gouvernement serait toujours protégée par quatre policiers. "Deux chauffeurs et deux officiers de sécurité du service de protection (SDLP) se relaient à raison de deux par semaine, pour veiller sur elle 24 heures sur 24". Une prestation qui serait entièrement financée par l’Etat, ajoute le magazine qui précise que pour assurer la protection de Ségolène Royal, la direction de la SDLP a même dû "rogner sur la protection d’une personnalité étrangère, l’ex-impératrice Farah Pahlavi".

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"Pour les autres membres d'un ancien Gouvernement, c'est du cas par cas"

Outre l’importance et le financement de cette protection rapprochée, Closer souligne également que Ségolène Royal n’est pas censée y avoir droit. "Les règles édictées par le ministère de l'Intérieur ne garantissent en effet une protection policière qu'aux anciens Présidents de la République, aux anciens Premiers ministres, ou aux ex-locataires de la place Beauvau, rappelle-t-il. Pour les autres membres d'un ancien Gouvernement, c'est du cas par cas, avec une priorité pour les anciens ministres susceptibles de détenir des secrets d'Etat…". Est-ce vraiment le cas de Ségolène Royal ?

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