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Alors qu'elle n'est plus ministre depuis le mois de mai, Ségolène Royal continue pourtant de profiter de certains avantages liés à cette fonction. Et son ex-compagnon et père de ses quatre enfants, François Hollande ne serait pas étranger à cette faveur.  

Le Canard Enchaîné fait cette semaine des révélations sur une faveur que François Hollande aurait accordée à Ségolène Royal, juste avant de céder sa place à Emmanuel Macron. Selon ses informations, avant de quitter ses fonctions de président, il aurait fait en sorte que son ex-compagne puisse encore bénéficier de certains avantages malgré la fin de son mandat de ministre de l’Ecologie. Ainsi, grâce à lui, Ségolène Royal disposerait toujours d’un véhicule de fonction et de deux gardes du corps. Le tout financé par l’Etat. "Habituellement, ces privilèges sont accordés aux seuls anciens présidents de la République, Premiers ministres, ministres de l’Intérieur et personnalités menacées", rappelle l’hebdomadaire. Mais alors que Ségolène Royal ne répondait à aucun de ces critères, il semblerait donc bien que François Hollande soit intervenu pour qu’elle fasse exception. La loi prévoit en effet que le locataire de l’Elysée peut intervenir au cas par cas pour certains membres du gouvernement, et notamment s’ils détiennent des secrets d’Etat.

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En 2010, Ségolène Royal avait déjà été pointée

La révélation du Canard Enchainé promet donc de faire jaser. D’autant qu’en 2010, la Cour des Comptes avait déjà révélé que plusieurs personnalités politiques, dont Ségolène Royal, avait bénéficié d’une protection offerte par l’Etat et ce, alors qu’aucun danger ni aucune menace ne les guettaient, et que leur fonction d’alors ne la justifiait pas. Plus récemment, le magazine Closer a révélé que l’ancienne ministre profitait d’une protection à laquelle elle n’a normalement pas accès. "Deux chauffeurs et deux officiers de sécurité de du service de la protection (SDLP) se relaient en effet à raison de deux par semaine, pour veiller sur elle 24 heures sur 24", écrivait alors le magazine.