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Lors d'une conférence organisée à Londres mardi, Nicolas Sarkozy s'est dit prêt à se lancer dans les affaires, tout en laissant soigneusement planer le doute quant ses intentions politiques. Selon lui, "les tigres ne deviennent jamais végétariens" et il existe certaines circonstances auxquelles on "ne peut pas se dérober".

Entre le business et la politique son cœur balance. Invité à s’exprimer lors d’un séminaire organisée à huis clos à Londres mardi, Nicolas Sarkozy s’est laissé aller à quelques confidences concernant ses projets professionnels. Selon les informations de BFM Business, l’ancien président de la République aurait ainsi annoncé : "I’m ready to business", (je suis prêt à me lancer dans les affaires). Devant une assemblée composée d’une centaine de leaders européens, l’ex-Chef d’Etat reconverti en conférencier depuis sa défaite en 2012 a poursuivi en expliquant : "Je rêvais de montrer qu’après la politique, il était possible de travailler en entreprise".  Mais alors que cet objectif semble désormais atteint, Nicolas Sarkozy ayant déjà donné un dizaine de conférences à travers le monde, celui-ci a laissé entendre qu’il aurait de nouveaux projets.

"Il y des circonstances où on ne peut pas se dérober"Nicolas Sarkozy a en effet poursuivi son discours en évoquant, de manière plus ou moins explicite, son éventuel retour en politique pour la prochaine élection présidentielle. Assurant n’en avoir "pas tellement envie", il a indiqué qu’il y a "des circonstances où l’on ne peut pas se dérober". Et alors que la cote de popularité de son successeur ne cesse de chuter dans les sondages, l’ancien occupant de l’Elysée a également taclé le gouvernement socialiste : "si le pire n’est pas certain, il devient possible, voire probable". Et Nicolas Sarkozy d’ajouter : "Un de mes collaborateurs avait dit un jour, après les dernières élections : ‘c’est toujours un tigre, mais il est devenu végétarien ‘. Aujourd’hui je peux vous dire que les tigres ne deviennent jamais végétariens".

Une phrase pleine de sous-entendus qui, une fois encore, promet d’alimenter la rumeur selon laquelle Nicolas Sarkozy prépare secrètement son retour en politique pour 2017.