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D'après un récent sondage, Manuel Valls, Jean-Louis Borloo et Louis Gallois se détacheraient parmi les politiques que les Français souhaiteraient voir intégrer la nouvelle équipe gouvernementale en cas de remaniement. Plus de détails.
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Alors que François Hollande a récemment laissé entendre qu’un remaniement ministériel était "possible", les Français ont d’ores et déjà une petite idée de qui ils souhaiteraient voir dans la nouvelle équipe du gouvernement. Un sondage BVA publié jeudi sur le site du Parisien a en effet révélé que trois politiques se distinguent parmi les personnalités plébiscitées par les électeurs pour "appuyer le futur gouvernement". Manuel Valls, l’actuel ministre de l’Intérieur, arrive ainsi largement en tête avec  53% des voix des personnes interrogées. Viennent ensuite Jean-Louis Borloo et Louis Gallois.  Le président du parti centriste et le commissaire général à l’investissement  récoltent respectivement 44% et 42% des voix.

Au sein même du gouvernement, Manuel Valls est suivi par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères (27%), Michel Sapin, en charge de l’Emploi (24%), la garde des Sceaux Christiane Taubira (21%), le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (20%) et enfin, le patron de Bercy Pierre Moscovici (17%).


Ségolène Royal, "un bon ministre de François Hollande" ?

Outre Jean-Louis Borloo et Louis Gallois, d’autres politiques actuellement extérieurs au gouvernement, trouveraient grâce aux yeux des Français en cas de remaniement. D’après le sondage, 34% des sondés estiment que la maire de Lille Martine Aubry "pourrait faire un bon ministre de François Hollande". Le maire de Paris Bertrand Delanoë, l’ancienne ministre Elisabeth Grigou et l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal récolteraient, quant à eux, respectivement 33%, 31% et 29% de voix.

Mais alors que l’idée d’un remaniement semble séduire de plus en plus de François, François Hollande a tempéré ses premiers propos en repoussant la date d’un éventuel remaniement. Lors de sa deuxième conférence de presse, le président a en effet annoncé qu’une telle opération n’était "pas d’actualité".