Quand Ségolène Royal rejette la faute sur ses prédécesseursAFP
Ne parvenant pas à finaliser à temps un texte cohérent sur la transition énergétique, la ministre de l'Ecologie et de l'énergie a rejeté la responsabilité sur ses prédécesseurs.  Ces derniers n'auraient pas assez avancé sur le projet, ce qui aurait causé le retard.

© AFP

Si la loi sur la transition énergétique patine c’est la faute aux précédents ministres de l’Ecologie, estime Ségolène Royal.

Figurant parmi les promesses de campagne de François Hollande, le projet de loi en question tarde a être présenté en Conseil des ministres. Toutefois, la ministre de l’Ecologie et de l’énergie Ségolène Royal considère que ce retard n’incombe pas à son ministère mais à ses prédécesseurs qui ne se seraient pas suffisamment engagés sur le projet. Selon elle, "Delphine Batho et Philippe Martin (les deux ministres précédents de l’Ecologie) n’ont rien fait", rapporte le Canard Enchaîné.

En 2013, François hollande s’était engagé à ce que la loi soit conclue d’ici la fin de l’année 2014. Son ancienne compagne, devenue ministre de l’Ecologie, a maintenu le même objectif bien qu’il semble aujourd’hui très difficile à atteindre.

L’ancienne candidate aux présidentielles de 2007 a d’ailleurs dû reporter la présentation du texte en Conseil des Ministres au 18 juin. Pour autant, le calendrier initial ne devrait pas être perturbé et le texte devrait être présenté à l’automne à l’assemblée, rapporte l’AFP.

Ce texte est un projet majeur du quinquennat de François Hollande. Le but est de permettre une évolution vers un système énergétique moins polluant et moins dépendant du pétrole et du nucléaire. L'idée est notamment de réduire de 75% à 50% l’électricité d’origine nucléaire d’ici 2025.

Vidéo sur le même thème : Ségolène Royal : retour sur son parcours politique