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Condamné en première instance en 2013, Jean-Marie Le Pen écope de nouveau de 5000 euros d'amende pour des propos sur les Roms tenus en 2012.

Ce jeudi 20 novembre, la justice a confirmé la condamnation de Jean-Marie Le Pen suite à des propos racistes visant les Roms. Le président d’honneur du Front National écope donc d’une amende de 5000 euros.

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Son avocat, Me Wallerand de Saint-Just a fait savoir que son client allait "évidemment former un pourvoi en cassation" a rapporté l’AFP. Le fondateur du FN avait été condamné en première instance le 19 décembre 2013 suite à des propos qu’il avait tenus en 2012, lors de l’université d’été du parti d’extrême droite. "Nous, nous sommes comme les oiseaux, nous volons naturellement" avait-il déclaré à proos des Roms.

Son avocat a estimé que ce verdict constituait "une violation très importante de la liberté d’expression" n’excluant pas de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme. Ce n’est pas la première fois que Jean-Marie Le Pen se fait remarquer pour des propos polémiques. Les derniers en date étant ceux sur le virus Ebola ou encore sur la "fournée".